Grève de leur dette

Stop interrogation. Existerait-il donc un ordre moral qui ne nous laisserait pas d’autre choix que de priver un enfant de manger sous prétexte d’une ‘crise de la dette’ et d’un déficit budgétaire à combler ? Quelle dette cet enfant a-t-il donc envers qui ? Et si celle-ci existe, peut-il seulement la payer ? 

Que nenni, braves gens : une dette qui ne peut mathématiquement pas être remboursée n’en est pas une.

Tout le système ne tient que sur de fausses croyances selon lesquelles les règles établies sont morales, acceptables. Mais la dette n’est pas un devoir moral de rembourser autrui. Comment pourrait-il en être ainsi alors que la dette est le fondement même de notre système monétaire ?

La dette est ce qui permet au système actuel de fonctionner, comme moyen d’échange. La dette n’est qu’une convention sociale. Comment ce système pourrait-il donc s’en passer ?

Tout ceci est au mieux absurde, au pire criminel.

Car non seulement la dette oppresse le peuple, le dépouille et l’asservit, mais de plus, elle agit comme un arme de diversion. En imposant le remboursement de la dette illégitime comme seule préoccupation valable, ils monopolisent les termes d’un débat biaisé dès le départ. Mais pendant que tous les fabricants d’opinions s’amusent sur leurs calculettes à résoudre des équations impossibles, qui s’occupe des vrais problèmes ?

Rangez vos calculettes

La révolution n’est donc pas tant une lutte contre eux et leur austérité, qu’une prise de conscience que ce système n’est pas fondé sur les base morales que l’on croit.

Au point où nous en sommes, le calcul le plus important qu’il convient de faire est le suivant : STOP ou ENCORE ? Faut-il continuer à cautionner une convention sociale et économique qui a mal tourné ? Ou bien est-il préférable d’effacer les ardoises, et de laisser un peu de place à ceux qui sont en train de dessiner le monde de demain ?

Comme le dit l’ami Zoupic, l’heure approche de laisser nos peurs de coté, de déposer ces armes qui nous dressent tous les uns contre les autres. Il est l’heure de nous occuper de nous, plutôt que de ‘jouer’ à la guerre avec eux.

Qu’ils s’occupent de régler les dettes d’hier si ça les amuse. Nous, on construit demain.

¡Todo está aquí!


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