Comprendre l’inflation

L’inflation est probablement l’un des concepts économiques les moins bien compris par le grand public, ce qui engendre beaucoup de confusions lorsque l’on parle de revenu de base ou de dividende monétaire universel.

A qui profite l’inflation ? Pourquoi c’est un phénomène avant tout monétaire ? Et les banques centrales la contrôlent-elles vraiment ? Voici trois idées fausses qu’il convient de démentir afin d’aborder sereinement le sujet.

« L’inflation, ça veut dire moins de pouvoir d’achat »

Il est très fréquent d’entendre que l’inflation est mal, car elle « diminue le pouvoir d’achat de tout le monde ». Cette logique, que les économistes appellent « la fallacie de l’inflation« , est erronée.

Cet argument est en effet fallacieux car il omet de considérer que les salaires sont aussi un prix comme les autres ! Un prix certes moins flexibles que le prix des tomates sur le marché du samedi, mais un prix quand même.

Dès lors, l’inflation ne veut absolument rien dire si on ne précise pas quelle est l’évolution des revenus en parallèle. En effet, l’augmentation des prix se répercute forcément sur le revenu de quelqu’un, donc vers les salaires où les dividendes.

Il faut alors comprendre l’inflation dans sa dynamique temporelle. L’augmentation du pouvoir d’achat d’un groupe A ne crée pas une inflation instantanée sur les prix. Il y a un laps de temps pendant lequel les gens du groupe A peuvent réellement profiter de leur augmentation de pourvoir d’achat car les prix, eux, n’ont pas encore augmenté. C’est seulement dans un second temps que les gens du groupe B (qui vendent des produits/services au groupe A) augmentent leurs prix puisque la demande augmente. Ce qui finit par se répercuter sur le groupe C, qui n’ayant pas vu d’augmentation de revenu, est alors réellement lésé.

On le voit bien ici : l’inflation fait donc nécessairement des gagnants et des perdants. Et les gagnants sont forcément ceux qui bénéficient d’une augmentation de pouvoir d’achat avant les autres. Si les salaires augmentent plus vite que l’inflation, alors les salariés sont gagnants, et inversement. Donc tous les cas, ce qui compte vraiment, plus que l’inflation, c’est le pouvoir d’achat réel !

Dire que l’inflation est forcément mauvaise est donc faux. Cela dit, affirmer le contraire est également faux. En fait tout dépend des circonstances, et surtout, à qui profite la création monétaire…

« Les banques centrales nous protègent de l’inflation »

Il faut bien comprendre que l’inflation de long terme est toujours un problème monétaire. (A court terme, le prix des biens importés peut jouer).

En effet, à masse monétaire constante, l’augmentation des salaires ou du revenu de base des uns se fait nécessairement par la baisse du revenu des autres, puisqu’il faut financer le revenu des uns soit par une hausse d’impôts ou par la baisse des profits et donc des dividendes. Autrement dit, au niveau macroéconomique, la demande globale demeure inchangée.

Mais ce n’est bien sûr pas ce qui se passe dans notre système monétaire basé sur la dette. Dans un tel contexte, ceux qui contractent aujourd’hui des crédits font en vérité gonfler la masse monétaire à leur avantage. Ils se créent un pouvoir d’achat supplémentaire leur permettant d’acquérir des biens à un instant t, tout en laissant aux autres le soin d’en subir l’inflation en t+1. La bonne affaire.

Ce système est fondé sur le principe que le crédit permet de créer de nouvelles richesses dans l’économie. Une entreprise, par exemple, a besoin de financement pour investir. Si tout se passe bien, le crédit qu’elle achète lui permet d’augmenter sa production et ainsi augmenter l’offre sur le marché en même temps qu’elle augmente la demande. Une éventuelle inflation sera compensée par une augmentation de la richesse globale.

Pour s’assurer que cela « fonctionne », la banque centrale a pour mission de monitorer la masse monétaire via sa politique de taux et autres instruments de politique monétaire (rachats de titres etc.). Si elle voit que la demande augmente trop rapidement par rapport à l’offre, elle augmente par exemple les taux directeurs pour renchérir le cout du crédit et ainsi freiner l’offre de monnaie dans l’économie.

En pratique, cela fonctionne pas très bien, malgré l’autosatisfaction des banquiers centraux à la vue du graphique suivant :

Vous avez peut être entendu Monsieur Trichet, avant son départ de la BCE, se féliciter de 10 ans de faible inflation dans la zone euro. Ce que ne vous dira rarement un banquier central, c’est que l’inflation ne tient pas compte des prix de l’immobilier et plus généralement du prix des actifs financiers sur les marchés financiers.

Or, il n’est un secret pour personne que les 10 dernières années ont été marquées par une explosion des crédits immobiliers et par ricochet, du coût du logement. Autant aux US qu’en Europe, les banques centrales ont été incapables de prévoir et empêcher le gonflement de la bulle immobilière américaine, espagnole ou irlandaise. Au contraire, leurs politiques de taux bas ont favorisé l’explosion de la masse monétaire (qui a doublé en zone euro depuis 2000).

De ce point de vue, la responsabilité  des banques centrales est immense dans cette crise. Les banques centrales n’ont pas contrôlé l’inflation : elles ont permis à des gens déjà riches d’acquérir des propriétés immobilières à bas taux, appauvrissant au passage les gens qui ont pensé pouvoir rentrer dans la cour des grands au moment où la pyramide de crédit s’est effondrée. Pendant ce temps,le plus grand nombre a subi en silence une inflation insupportable du prix des loyers.

« Le revenu de base est inflationniste (donc c’est mal) »

Ces préceptes posés, je peux maintenant (de nouveau) répondre à l’une des objections qui revient très souvent contre le revenu de base :

Avec le supplément de pouvoir d’achat que le revenu de base octroie, la demande va augmenter et provoquer une hausse des prix. Et le revenu de base n’aura donc rien changé pour les pauvres

C’est absurde. Le marchand de tomate n’est pas mécontent de voir le cours de la tomate augmenter. De même, on a rarement vu un syndicaliste refuser une augmentation de salaire sous prétexte que cela créerait de l’inflation.

C’est pareil pour le revenu de base. Imaginons par exemple que l’on met en place un revenu de base de 600€ financé par création monétaire (sans réforme fiscale, par hypothèse), avec un smic de 1000€ accompagné d’une inflation de 10% :

  • Le salarié bénéficie d’un pouvoir d’achat supplémentaire d’environ 440€ (auquel il faudrait retrancher l’impôt sur le revenu qu’il commence à payer).
  • Celui qui touchait préalablement un RSA de 500€ profite d’une augmentation nette de 40 euros
  • Dans le même temps, une personne dont les revenus sont de 10.000 euros perdra 660 euros de pouvoir d’achat, rien qu’à cause de l’inflation et malgré le fait qu’il touche aussi le revenu de base.
Les riches sont donc davantage affectés que les pauvres. L’inflation, accompagnée d’un revenu de base, constitue ainsi un impôt progressif infraudable qui force les riches à investir leur argent dans l’économie plutôt que d’accumuler sans participer. CQFD

Ce qu’il faut retenir

Désormais, si vous voulez avoir une discussion sereine sur l’inflation, retenez que :

  • Les chiffres de l’inflation sont faux
  • L’inflation est (majoritairement) provoquée par le crédit bancaire
  • L’inflation fait toujours des perdants et des gagnants
  • Les gagnants d’aujourd’hui sont ceux qui profitent de la création monétaire
  • Pour neutraliser les effets néfastes de l’inflation sur les inégalités, il faut donc démocratiser la création monétaire
  • Et donc adopter un système où la création monétaire est symétrique, c’est à dire qu’elle ne profite pas plus à Paul qu’à Jean. Ce système existe et s’appelle le dividende universel.

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31 commentaires

  • CQFD. 20/20 démonstration parfaite.

  • toto

    (t’es fort, tout ca… une remarque : le RSA c’est genre 417 plutot,
    dans ton exemple du coup (merde j’avais ecrit cul, jsuis d’une connerie moi)
    « Avec le supplément de pouvoir d’achat que le revenu de base octroie, la demande va augmenter et provoquer une hausse des prix. Et le revenu de base n’aura donc rien changé pour les pauvres »
    moi j’dis que « Celui qui touchait préalablement un RSA de 500€ profite d’une augmentation nette de 40 euros » ben, oui, en fait ca change pas grand chose, pour les pauvres. Il est pas super cassé l’argument.
    du coup tu vois. bref.

    • @toto :

      Tu vois bien que le sujet ici n’est pas le MONTANT du RDB. Parce que dans ce cas il faudrait détailler le mécanisme du RSA, dont le montant en soi ne veut lui aussi rien dire si on ne détaille pas la composition du foyer : personne seule, avec enfants à charge, aides au logement etc.

      Et puisque ton RSA est de 417, ça veut dire que tu gagnerais 183 euros (je ne te demande pas de te réjouir).

      Et puis ça compte pas le temps et l’énergie gagnée avec la suppression des paperasses etc.

  • Mon cher Stan, deux points…
    – l’inflation ne se décrète pas, et non, elle n’est pas due à la simple augmentation des crédits . Il faut que simultanément soit atteint a) le plein emploi (MAIRU) b) les limites de capacités de production.
    – augmenter la masse monétaire sans « re régionaliser « la production aura pour effet l’augmentation du déficit de la balance commerciale et une augmentation des conséquences (écologiques) des transports de marchandises.

    Il vaut donc mieux (et je sas que nous ne sommes pas d’accord sur ce point) augmenter la masse monétaire par émission centrale pour a) payer les intérêts de la dette, b) investir collectivement sur la transition énergétique et écologique

    Tout à fait d’accord néanmoins avec ta remarque concernant les bulles facilitées par le crédit peu cher (bien que je pense qu’en France l’augmentation du coût de l’immobilier n’est pas du à la disponibilité du crédit mais plutôt au déficit estimé de 900000 logements dans les zones de demande; mais c’est un autre débat)

    A+
    AJ

    • André-Jacques,

      C’est vrai que mon article aurait été plus complet si j’avais mentionné les deux conditions que tu cite. Cela dit, plusieurs remarques:
      – vu le taux de chômage actuel, je doute que nous soyons en situation de pénurie de forces de production 😉
      – le NAIRU (dont l’existence même est très controversée) – ne devrait pas justifier l’existence du chômage et le statu quo monétaire (mais je suppose que tu es d’accord)
      – de manière plus générale, je crois qu’à l’ère de l’immatériel, les capacités de production sont plus flexibles/mobilisables

      Ce qui explique pourquoi je n’en parle pas ici : la situation n’exige pas vraiment de se soucier de ces paramètres …

      Par ailleurs, je pense que le revenu de base aurait justement pour effet de favoriser l’économie locale, ainsi que l’innovation énergétique & environnementale (entre autre…).

      Enfin, sur la dette, je suis assez d’accord avec Olivier Berruyer : un défaut au moins partiel est inévitable (et d’une certaine manière souhaitable). Mais il faut aussi bien voir que le dividende universel relancerait la croissance, et augmenterait donc les recettes de l’Etat (qui a aussi le droit d’augmenter les impôts pour payer sa dette et/ou investir…)

  • André-Jacques,

    Tu sais que nous ne pourrons nous entendre car nous ne nous basons pas sur les mêmes fondements . Je vais donc réfuter une par une les assertions erronées :

    (1) « l’inflation ne se décrète pas »

    On sait parfaitement générer toute l’inflation que l’on veut. Les exemples abondent pour savoir comment faire. Donne moi la gouvernance de la BCE et je le ferai dans les trois mois. Il faut et il suffit d’injecter suffisamment de monnaie à suffisamment d’acteurs pendant un temps suffisant. Ces paramètres ne dépendant essentiellement que des données connues à « t » concernant le nombre de citoyens et la masse monétaire en vigueur.

    Tout comme il est extrêmement aisé de faire entrer en résonance tout système physique connaissant sa fréquence propre et de le pousser ainsi jusqu’à la rupture.

    Quant à prétendre prédire ce qui est « valeur » et ce qui ne l’est pas, prétendre mesurer un « indice d’inflation » en choisissant tel ou tel « panier de valeur » valable à « t » qui représenterait quoi que ce soit de respectueux de la liberté, cette profonde ignominie manifeste, nous ne la ferons pas.

    Il n’y a d’inflation que monétaire et rien qui ne puisse véritablement en donner une mesure autre valable et acceptable selon les trois libertés économiques.

    (2) « augmenter la masse monétaire sans « re régionaliser « la production aura pour effet l’augmentation du déficit de la balance commerciale et une augmentation des conséquences (écologiques) des transports de marchandises »

    Point du tout. Toutes les expériences démontrent que la monnaie injectée sous forme de revenu de base stimule la production autonome des individus et donc relocalise mécaniquement l’essentiel de toute la production. Donc c’est à contrario une monnaie correctement émise respectant les 3 libertés économiques qui permet l’accès aux ressources, la production, et l’échange.

    Il y a une grande confusion ici entre cause et effet, du fait qu’une cause continue génère des effets continus. Pourquoi ? Parce qu’il est conçu une cause discrète avec un résultat discret. Mais cela est parfaitement hors sujet pour analyser l’effet à moyen-long terme d’une cause continue comme celle du revenu de base.

    (3) Il vaut donc mieux augmenter la masse monétaire par émission centrale pour a) payer les intérêts de la dette, b) investir collectivement sur la transition énergétique et écologique

    Il n’y a aucune dette pour les jeunes générations présentes. Seules les anciennes générations ont prétendu émettre de la monnaie sous cette forme et sont donc dans l’obligation morale de rembourser ce qu’ils ont eux-mêmes émis, ce qui par ailleurs sera nul et non avenu lors de leur mort maintenant très proche.

    Aucun contrat n’ayant été établi entre la génération(t) et la génération (t+ev/2) il n’y a absolument aucune obligation de rembourser quoi que ce soit sauf pour les ignorants en Droit.

    Le défaut partiel ou total est donc une conséquence de Droit manifeste. Cela n’a rien à voir avec un quelconque défaut de quoi que ce soit des générations responsables à t+ev/2. On peut invoquer aussi plus profondément les termes du contrat monétaires qui n’ont jamais été acquiescé et que nous réfutons sous leur forme non-démocratique tout autant que nous réfutons cette fausse démocratie.

    « investir collectivement » est une vaste fumisterie irresponsable. Aucunement ! Les individus sont par contre libres de s’associer, de se constituer en société et d’assumer leurs choix de production et d’échange, et il n’y a absolument aucune raison que ce soit réalisé à l’échelle d’un centre de décision arbitrairement défini censé représenter arbitrairement qui que ce soit.

    Je t’invite à écouter avec intérêt cette émission audio de Yoland Bresson ton cher collègue qui a un avis bien différent du tien sur la nécessaire approche décentralisée des choses.

    Dernier point : nous n’accepterons pas de décisions de quelque nature que ce soit qui soit contraire à nos fondamentaux. Nous ne les reconnaîtrons pas, n’en appliquerons aucune consigne, aucune conséquence, aucune responsabilité et nous attendrons patiemment que le temps fasse disparaître ce vieux monde qui n’est pas le notre.

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  • einstein

    « C’est absurde. Le marchand de tomate n’est pas mécontent de voir le cours de la tomate augmenter. De même, on a rarement vu un syndicaliste refuser une augmentation de salaire sous prétexte que cela créerait de l’inflation.

    C’est pareil pour le revenu de base. Imaginons par exemple que l’on met en place un revenu de base de 600€ financé par création monétaire (sans réforme fiscale, par hypothèse), avec un smic de 1000€ accompagné d’une inflation de 10% :

    Le salarié bénéficie d’un pouvoir d’achat supplémentaire d’environ 440€ (auquel il faudrait retrancher l’impôt sur le revenu qu’il commence à payer).
    Celui qui touchait préalablement un RSA de 500€ profite d’une augmentation nette de 40 euros
    Dans le même temps, une personne dont les revenus sont de 10.000 euros perdra 660 euros de pouvoir d’achat, rien qu’à cause de l’inflation et malgré le fait qu’il touche aussi le revenu de base.

    Les riches sont donc davantage affectés que les pauvres. L’inflation, accompagnée d’un revenu de base, constitue ainsi un impôt progressif infraudable qui force les riches à investir leur argent dans l’économie plutôt que d’accumuler sans participer. CQFD »

    LOL
    Le marchand de tomate ? Pourquoi à votre avis ? Parce qu’il a quelque chose à vendre, évidemment que l’inflation des prix avantage ceux qui ont quelque chose à vendre. Le salarié lui vend son temps, et rien n’oblige à indexer son salaire sur l’inflation. Un revenu universel ou une indexation du salaire sur l’inflation, cela revient au même de toute façon, la hausse de revenu est absorbée par la hausse des prix.
    Vous partez sur une hypothèse de 10% d’inflation en versant 600€ à tout le monde. Pourquoi 10% on ne sait pas. D’ailleurs pourquoi des % ? C’est une translation, vous donnez 600€ à tout le monde ? Tous les prix augmentent de 600€, le % dépendant du prix de base de ce que vous achetez. Conclusion ? Pour un riche, et bien il est toujours aussi riche; pour un pauvre, toujours aussi pauvre.
    Votre démonstration est une énorme escroquerie intellectuelle, ou alors vous voulez tellement croire à votre théorie que votre cerveau se ment à lui même ?

    • Je prends une hypothèse arbitraire pour expliquer mon raisonnement, rien de plus. J’aurais pu prendre 1000€ et 20% d’inflation, la conclusion reste la même : l’inflation en soi ne veut rien dire.

      Un revenu universel ou une indexation du salaire sur l’inflation, cela revient au même de toute façon, la hausse de revenu est absorbée par la hausse des prix.

      Cette phrase révèle bien que vous n’avez pas compris l’article. Vous ne voyez pas que la hausse des prix n’est pas immédiate, de sorte que le laps de temps pendant lequel le pouvoir d’achat d’un groupe de gens augmente et l’augmentation des prix qui suit crée un véritable bénéfice pour ce groupe de gens. Dit autrement, ce qui compte, c’est d’être en avance par rapport à l’inflation, et ça ce n’est pas possible aujourd’hui pour la majorité des gens qui subissent les conséquences de la bulle immobilière, où sont en position de faiblesse sur le marché du travail en raison d’un chômage structurellement durable. Seul le revenu universel permet de renverser ce rapport de force et donc d’envisager un véritable alignement des salaires sur l’inflation. Pour le logement, on ne fera pas l’économie d’une réforme monétaire.

      Quand au reste désolé de ne pas être marxiste et de ne pas prôner l’expropriation des riches. J’ai la faiblesse de penser qu’on peut s’en sortir autrement qu’en rendant les riches pauvres et les pauvres riches d’un claquement de doigts. D’autant que cette vision de la « richesse » ne veut pas dire grand chose dans le contexte d’une monnaie arbitrairement définie.

      Peut être que mon raisonnement est une ecroquerie, mais en tout cas votre commentaire n’en fait nullement la démonstration.

  • @einstein

    Salut Albert.

    « L’inflation » est un phénomène purement monétaire, qui, sans préciser la densité topologique avec laquelle elle se développe ne signifie rien. La densité topologique comme tu le sais très bien, toi qui a bien compris et fait comprendre toute l’importance de ce concept fondamental dans ta géniale Théorie de la Relativité Générale, signifie une mesure locale de l’effet monétaire que l’on intègre sur le tout afin de vérifier la courbure de l’espace où elle se déploie contrairement à une mesure uniquement globale qui ne dit pas pour quels citoyens telle ou telle augmentation monétaire se fait.

    En effet décréter la prétendue « inflation » globale que génère telle ou telle injection monétaire ici ou là, à priori ne signifie rien. Si d’un autre côté les gains de productivité sont supérieurs au taux d’inflation on peut très bien avoir une baisse des prix (sans compter l’omission dans cette approche de la mesure impossible entre deux instants de comparaison de toute valeur créée entretemps, non-mesurable par définition).

    On ne peut donc légitimement et valablement ne mesurer l’impact de l’inflation qu’en mesurant l’impact qu’elle procure selon telle ou telle densité de répartition monétaire.

    Démonstration :

    Un pauvre ne possède rien. Zéro. Ni biens ni monnaie.

    Une inflation de la masse monétaire M (l’inflation est un phénomène monétaire) parmi N citoyens d’un pourcentage « c » distribuée très précisément par un dividende universel DU fait passer le pouvoir d’achat du pauvre en question de ZERO à QUELQUE CHOSE.

    CQFD.

    La démonstration de Stan est donc valable, la réponse à la question :

    A QUI PROFITE L’INFLATION

    dépend en effet très précisément de comment elle est générée, par qui, au bénéfice de qui, donc :

    Dire que l’inflation est forcément mauvaise est donc faux

    est donc une assertion vraie.

    Mais par ailleurs, soyons bien plus précis et calculons comme le fait la Théorie Relative de la Monnaie le pouvoir d’achat relatif de chaque citoyen, en raison de la masse monétaire en vigueur, comparé au pouvoir d’achat après l’injection monétaire sous forme de Dividende Universel.

    Soit Q(t) = p.M la part de monnaie que possède un citoyen.

    A t2, après injection monétaire ce citoyen se retrouve pourvu d’un Dividende Universel en sus tel que DU = c.M/N, soit donc Q(t+dt) = (p.M + c.M/N)

    La gain ou la perte immédiate de pouvoir d’achat relatif se mesure par la croissance relative de la part monétaire qu’il faut comparer au taux de croissance de la masse monétaire « c »

    G(p) = (nouvelle part – ancienne part)/(ancienne part) – c = c. [1/(p.N) – 1]

    Soit G(p) = (1 – p.N).c/(p.N)

    Et donc si p 0 et si p > 1/N on a G(f) < 0

    Autrement dit si la fraction de monnaie possédée "p" est inférieure à 1/N le gain sera supérieur au taux de croissance c, tandis que que si la fraction "p" est supérieure à 1/N alors le gain sera inférieur à c.

    Ce qui valide là encore une assertion :

    l’inflation fait donc nécessairement des gagnants et des perdants

    CQFD là aussi.

    Quant à prévoir ce que donnera la variation des prix le stock de valeur de l’un ou l’autre, ajouté à la valeur non mesurable de toute la valeur créée par l’un ou l’autre entre ces deux moments de distribution de l’instrument universel d’échange, c’est un mystère qui prétend suivre une éventuelle « Loi de l’offre et de la demande » dont personne n’est mesure de donner une expression conceptuelle vérifiable expérimentalement puisqu’elle est perpétuellement soumise au changement dû à la création de nouvelles valeurs par les uns ou par les autres, qui ne sont véritablement nouvelles que dans la mesure où elles sont parfaitement non prévisibles par définition.

    Ce qui est certain c’est qu’il est parfaitement anormal que l’outil monétaire ne s’attribue qu’aux seuls possédants de valeurs totalement obsolètes, qui ne tiennent que par cet arbitraire, tandis qu’à chaque instant 99% des nouveaux entrants, créant 99% des nouvelles valeurs, se voient soumis à 100% au dictat péremptoire des tenants d’un monde révolu.

  • einstein

    « Cette phrase révèle bien que vous n’avez pas compris l’article. Vous ne voyez pas que la hausse des prix n’est pas immédiate, de sorte que le laps de temps pendant lequel le pouvoir d’achat d’un groupe de gens augmente et l’augmentation des prix qui suit crée un véritable bénéfice pour ce groupe de gens. Dit autrement, ce qui compte, c’est d’être en avance par rapport à l’inflation, »

    J’ai lu votre article sans y passez un temps infini, et si vous vouliez mettre en lumière que la hausse des prix n’est pas immédiate, c’est raté. Sur ce point, je suis d’accord avec vous, mais cela n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. D’abord, comme pour l’œuf et la poule, est-ce la hausse de prix qui entraine de l’inflation (des revenus), ou est-ce la hausse des revenus qui entraine de l’inflation ?
    On va prendre le problème par l’angle de la hausse des revenus puisque vous défendez le revenu universel. Bon en gros vous dîtes que premiers arrivés, premiers servis. Vous vous focalisez sur le crédit et l’immobilier. Les banques prêtent plus facilement, moins cher, en plus grosse quantité, cela fait gonfler d’un coup le pouvoir d’achat immobilier des acquéreurs, et en effet, les premiers à en bénéficier arrivent dans un marché où les prix ne se sont pas encore ajustés. Il y a bien un décalage qui va profiter à cette partie de la population, les prix vont mettre x années à s’ajuster à ce pouvoir d’achat, et ceux qui arrivent derrière n’en tireront aucun bénéfice. De la même manière, si tout le monde était augmenté de la même façon au début de l’année, le gain de pouvoir d’achat serait réel dans les premiers mois de l’année jusqu’à ce que les prix s’ajustent pour annuler ce gain en fin d’année.
    Donc, ok pour l’effet décalage. Et pour le revenu universel identique versé à tout le monde, même combat, ajustement progressif des prix sur une période de temps x, les versements suivants n’auront plus aucun effet (gommage du pouvoir d’achat supplémentaire).

    Le CQFD c’est que votre revenu universel devrait être doublé chaque année pour conserver un pouvoir…

    « Seul le revenu universel permet de renverser ce rapport de force et donc d’envisager un véritable alignement des salaires sur l’inflation. Pour le logement, on ne fera pas l’économie d’une réforme monétaire. »

    Et pas d’inflation, vous y avez pensé ? Moi j’affirme qu’en tuant les causes de l’inflation, il n’y aurait plus d’inflation, et une meilleure justice ‘temporelle’ ou ‘inter générationnelle’ si vous préférez. Le crédit aux entrepreneurs, pourquoi pas, le crédit aux particuliers, inutile, on pourrait s’en passer. Cf quelques préconisations de Paul Jorion.

    « Peut être que mon raisonnement est une ecroquerie, mais en tout cas votre commentaire n’en fait nullement la démonstration. »

    Maintenant peut être que si…

  • @einstein

    Il y a bien un décalage qui va profiter à cette partie de la population, les prix vont mettre x années à s’ajuster à ce pouvoir d’achat, et ceux qui arrivent derrière n’en tireront aucun bénéfice

    Raisonnement à « économie constante » supposant ce qui est invalidé par l’expérience, à savoir que les individus munis d’un Dividende Universel n’accèderaient pas aux ressources, ne produiraient pas de nouvelles valeurs, n’échangeraient pas grâce au fait qu’ils sont alors munis inconditionnellement de l’outil monétaire.

    Supposant par habitude d’avoir vécu au sein d’un système centralisé privateur, que les individus libres feraient comme des esclaves enchaînés toujours le même chemin de la prison au champ, et du champ à la prison, du même pas, tous ensemble, sans aucune possibilité de créer des valeurs diverses et variées, les uns allant ici, les autres là.

    C’est le raisonnement racine de toutes les crises financières cycliques depuis 400 ans.

    La raisonnement qui nie la création de valeur, ne voit que les valeurs existantes, ne comprend pas la très grande différence profonde des valeurs créées et échangées par des individus libres et autonomes d’avec les valeurs anciennes gérées péniblement par des individus gérés comme on gère un cheptel d’esclaves pour « produire » du néant, à savoir encore et toujours des valeurs depuis longtemps révolues.

    Il faut se référer à «  Debian 14 Milliards d’euros valeur libre  »

    Mais un non-informaticien âgé de plus de 50 ans ne serait pas en mesure de comprendre cela en 2012. Quand bien même il écrirait une réponse sous WordPress (GPL), transitant via un protcole ouvert comme TCP/IP sur des serveurs à base de GNU/Linux (GPL) dont bien évidemment des OS Debian (GPL), des serveurs Apache etc…

    Car comment aurait-il conscience de l’effort nécessaire à la création de valeurs libres, qui ne peut s’effectuer que sur une base de symétrie spatio-temporelle dans l’expression des trois libertés économiques ?

    Comment le pourrait-il alors que sa seule perspective numérique connue est centralisée et privatrice, et qu’elle est la cause même du problème qu’il tente de résoudre au sein de cette perspective aveugle ?

    A tel point qu’il croit encore que la Vérité est une essence qui ne dépendrait pas des choix axiomatiques de la société que choisissent des hommes libres. En effet il affirme alors des choses comme :

    Maintenant peut être que si…

    Car il pense qu’il doit convaincre d’une Vérité. Que contre toute compréhension de l’incomplétude logique de tout système formel, et la manifestation du libre choix relatif au système logique de référence dans lequel elle s’exprime, il ne conçoit la réalité que comme devant se plier à des dictats auto-référencés imposés par les uns et subits par les autres.

  • @einstein

    J’ai déjà discuté avec des gens qui prétendent avoir la clé d’un système monétaire sans inflation. Je n’y crois pas du tout, sauf à mettre un génie au savoir omniprésent au pouvoir, qui de la sorte pourrait forcer chaque individu à produire exactement la valeur nécessaire aux besoins de tous les individus sur Terre grâce à ses infinies connaissances.

    En effet, l’inflation est un indice d’une inadéquation offre/demande. Sauf à avoir un système sans monnaie, vouloir bannir l’inflation est une utopie selon moi.

    L’inflation n’est mal en soi, c’est un phénomène naturel d’une économie constituée d’Homme et de femmes parfaitement imparfaits, parfois irrationnels qui à leur échelle individuelle ne prennent pas toujours les meilleures décisions pour le collectif. Bref on est des Humains, mince alors !

    Ce qui est me semble mal, c’est user du prétexte que l’inflation soit mal pour ériger et maintenir un système qui profite à une minorité.

    Sur le reste, je vous invite à lire cet autre article qui répond indirectement à certaines de vos remarques : http://www.tetedequenelle.fr/2011/12/revenu-universel-inflation/

  • einstein

    @Stan
    Quel rapport entre l’offre et la demande, et l’inflation ? J’essaye de vous comprendre, vous manquez de précision. Peut être voulez vous dire qu’un déséquilibre entre offre et demande peut faire monter un prix ?
    Pour moi ce n’est pas de l’inflation (ce terme recouvre des mécanismes trop différents, source de confusion). Une hausse de prix suite à une tension offre/demande ne peut excéder le pouvoir d’achat d’une certaine quantité de la population. Ou alors le produit en question disparaît (quand on a tout tenté pour faire baisser les coûts de production et les marges…).
    L’inflation est plutôt une hausse de pouvoir d’achat que ce soit par création monétaire (non accompagnée d’une création de richesse équivalente), par le crédit (thème de votre article), par une augmentation des revenus…
    Bon, cela dit, une entreprise vend un produit qui connaît un succès grandissant, et cette entreprise continue à pouvoir répondre à la demande sans trop embaucher. Davantage de bénéfices, une redistribution des bénéfices, une hausse des salaires. Qui sert à faire monter le prix d’autres produits, donc potentiellement le salaire d’autres personnes. Un circuit fermé qui s’auto amplifie à l’infini ? Non si la quantité de monnaie globale en circulation est fixe. Pas d’inflation dans ce cas, mais des déséquilibres, avec des gagnants et des perdants temporaires (mais cela peut être juste si c’est au prix d’un travail plus important ou pour récompenser l’innovation, la créativité). L’autre paramètre peut être le nombre d’individus dans la population, qui pourrait être le seul à moduler la création/destruction monétaire. Il y a aussi des pratiques de rétention de la monnaie par certains acteurs de la chaîne, ce qui ne devrait pas être possible au delà d’un certain montant ou d’un certain temps. Tout un système à repenser…

    @Galuel
    Pour la faire courte contrairement à vos phrases à rallonge, ce n’est pas l’argent qui permet de créer de la valeur (et encore faut-il définir ce que l’on considère être une valeur pour l’humanité, ce qui revient à donner un sens à notre existence…), et heureusement. Je n’ai pas besoin de l’outil monétaire, je n’ai pas besoin que de la monnaie tombe du ciel, j’ai besoin de bras et de cerveaux, j’ai besoin d’échanger des services pour avoir le temps de me consacrer à certaines tâches considérées ‘de valeur’ pendant que d’autres me nourrissent et me permettent de dormir sous un toit (rien de dégradant, mais c’est nécessaire, et c’est l’intérêt de vivre en société, une organisation qui doit nous permettre d’atteindre une cible… mais laquelle ?).

  • @einstein

    Je n’ai pas besoin de l’outil monétaire, je n’ai pas besoin que de la monnaie tombe du ciel, j’ai besoin de bras et de cerveaux, j’ai besoin d’échanger des services pour avoir le temps de me consacrer à certaines tâches considérées ‘de valeur’ pendant que d’autres me nourrissent et me permettent de dormir sous un toit

    Affirmation qui met fin à toute considération sur la monnaie. Vous n’en avez pas besoin, donc souffrez que nous estimions nous en avoir besoin et que nous la dessinions comme nous souhaitons qu’elle soit. Comme ça ne joue pas sur vos besoins de « bras » et de « cerveaux », eh bien ! Grand Bien vous fasse ! Que venez-vous donc discuter ici ?

    C’est à l’instar d’un Minitelliste disant « je n’ai pas besoin de TCP/IP » j’ai besoin d’un réseau informatique où les biens et les services sont disponibles afin que je puisse de mon côté exercer mes activités.

    Bien sûr le Minitelliste, généralement de plus de50 ans, n’a aucune chance de comprendre pourquoi et comment TCP/IP a gagné la bataille des protocoles réseaux.

    Parce que les notions de Lois physiques, les notions de Lois informatiques, les notions plus générales encore des Lois de Symétrie lui échappent. Et par dessus tout, comme il nie les droits de l’homme, il nie la liberté, il n’accepte pas qu’autrui choisisse de rejeter son monde ancien, opaque, lourd, conceptuellement étriqué, essentiellement matérialiste, pour dessiner un monde, ouvert, symétrique, transparent, libéré des anciens concepts, essentiellement informationnel.

    Pour tout cela il est contradictoire, expliquant ce que devrait-être la monnaie d’un côté, tout en affirmant de l’autre qu’il n’en a pas besoin. Et plus encore ses contradictions s’accumulent assertion après assertion, ne voyant pas que l’analyse qui la réfute a pour prémisses les trois libertés économiques et le principe de Relativité.

  • einstein

    C’est sûr qu’il est plus facile de dire que les autres se contredisent que de s’exposer soi même en répondant à des questions. Des gens qui parlent pour râler, qui râlent pour exister, mais qui n’agissent jamais et ne produisent rien, je n’en connais que trop.
    La société a besoin d’un système informatique pour échanger des unités de service, vous appelez cela monnaie si vous voulez, ou ‘fluide’ d’échange, ou techniquement et vulgairement paquets TCP/IP (en confondant solution technique et besoin fonctionnel).
    En tout cas ce blog est bien protégé par un mur d’enceinte qui radote, un colosse aux pieds d’argile… Couchez le chien ! Tiens va chercher le nonos…

  • Marie Lempereur

    Rien pour l’instant en étude je suis en ligne droit avec les ministres je vous ferais suivre tout commentaire Bien à vous Lempereur Marie

  • @einstein

    il est plus facile de dire que les autres se contredisent que de s’exposer soi même en répondant à des questions

    Une « question » n’est pas une « question » quand les prémisses sont contradictoires petit Scarabée.

    Afin de t’éclairer sur ce point fondamental je t’en donne un exemple. A la question :

    A quelle distance se trouvent les droites parallèles D1 et D2 ?

    Euclide répondra que l’on peut y répondre en traçant le segment perpendiculaire aux deux droites puis en donnant sa mesure.

    Gauss répondra que sans avoir précisé préalablement la métrique de l’Espace cette question n’a pas de sens, car « deux droites parallèles » peuvent ou pas se couper, peuvent être multiples sou simples, selon la densité de courbure de l’espace qu’il faut connaître en tout point.

    Einstein répondra qu’il n’y a pas de métrique abstraite valable, mais que seul un phénomène physique déterminé pourra tenir un tel office, ce qui en théorie de la Relativité se manifeste par la distance parcourue par la lumière entre deux événements de l’espace-temps, que deux rayons de lumières suivent des géodésiques par définition, qu’on appellerait « parallèles » deux rayons de lumière pour telle ou telle propriété, ne permettrait pas en soir d’établir une « distance », puisque la métrique sera déterminée par la répartition des masses des objets physiques, qui évolue en même temps que s’effectue le parcours luminique ainsi défini.

    Voilà pourquoi petit scarabée, celui qui ne sait pas ne parle pas. Celui qui parle ne sait pas. Celui qui prétend déterminer qu’il a « compris » quelque chose n’en a réalité compris qu’une convention à laquelle on décide d’adhérer ou que l’on réfutera par l’adhésion à une autre convention.

    Je l’écris afin que le plus grand nombre puisse se libérer du connu qui entrave la liberté d’autrui.

  • einstein

    Ah mais vous êtes en train de jouer avec ma théorie de la relativité là !
    Grand scarabée qui n’aime pas répondre aux questions, et qui pense que cela ne sert à rien d’échanger avec autrui puisque ce qui est vrai est faux et vice versa selon le référentiel dans lequel on se trouve, je vais vous mettre au défi:
    pourriez vous nous expliquer avec des mots simples, sans même utiliser les mathématiques, pourquoi si je voyage à la vitesse de la lumière je vais vieillir moins vite que vous, ce qui sera vérifié à mon retour. Je n’attend pas une réponse que l’on peut trouver sur internet…

    Et sauriez vous me dire quelle est la moitié d’un tout ?

  • @einstein

    On sort du sujet, mais je vais répondre tout de même pour t’encourager à chercher toi même une bonne question/réponse

    (1) Tu ne peux pas « voyager à la vitesse de la lumière », car seule la lumière le peut, à moins de redéfinir ce que tu nommes « je » sous un angle que je ne pense pas que tu aies creusé, mais que tu peux appréhender ainsi http://espritscience.blogspot.fr/2009/12/atteindre-c.html (cf surtout la conclusion de la discussion dans les commentaires)

    (1 bis) En admettant une vitesse inférieure à C et pour être précis, « dans le cadre de la relativité restreinte » la réponse est que l’espace ET le temps sont transformés par changement de référentiel et que l’horloge d’un voyageur est désynchronisée par l’accélération qu’il subit à l’aller et au retour, si l’on s’en tient à l’approximation qu’un tel « objet physique » puisse être ainsi « accéléré » et « décéléré ».

    (2) La moitié d’un « tout » ne saurait être définie correctement. Car un « tout » n’est cohérent que s’il est fondamentalement incomplet (théorème d’incomplétude de Gödel) et ne peut donc aucunement être nommé un « tout » de façon absolue, mais uniquement de façon conventionnelle. Ce n’est donc en réalité qu’une partie relativement à un ensemble plus vaste. Ce qui permet de définir une métrique relative et donc de définir une moitié.

    (3) C’est moi qui pose la question. Comme tu as très bien saisi ce que signifie la relativité de toute affirmation ou négation logique qui ne peut se concevoir correctement qu’en référence à un référentiel logique donné, as-tu fait l’effort de t’informer et de comprendre ce référentiel qui constitue les prémisses des développements conceptuels qui sont donnés ici relativement aux concepts de « monnaie » et d' »économie » ?

    Sans connaître ces prémisses quel genre d' »échange avec autrui » prétends-tu donc effectuer à part l’unique volonté d’imposer tes vues unilatéralement ?

  • einstein

    @Galuel

    Joli copier coller d’articles pris au hasard sur internet, je m’en doutais.
    Que la masse devienne infinie à la vitesse de la lumière (je ne vous parlerai pas ici des techniques d’antigravité qui permettent d’annuler une masse), et donc qu’il faille une énergie infinie selon mon équation bien connue, énorme scoop ! 🙂
    Hors sujet évidemment, ma question s’applique aussi bien à des vitesses infra luminiques. Sans doute êtes vous parfaitement au courant des expériences qui ont eu lieu avec des horloges atomiques embarquées à bord d’avions et qui valident ma théorie.

    Vous aurait-il échappé que l’élément perturbateur par rapport à notre référentiel habituel est que la vitesse de la lumière ne peut être dépassée ? Ce qui signifie que même si je suis en mouvement les ‘informations’ que j’émet ne peuvent voyager plus vite, alors que notre référentiel de mécanique classique nous a habitué à voir les vitesses s’ajouter dans le sens du mouvement. Les phénomènes ondulatoires (déjà en milieu porteur) viennent troubler cette belle mécanique, l’onde n’est pas perturbée pas la vitesse de l’émetteur. Pour un observateur extérieur, la fréquence perçue de l’onde va donc varier selon les mouvements relatifs de l’émetteur (effet Doppler).
    Dans l’environnement local à un émetteur en mouvement, soit d la distance parcouru par un rayon lumineux. Cette distance est parcourue en un temps t par ce rayon à la vitesse c. Pour l’observateur extérieur, cette distance est plus grande, d’autant plus que la vitesse de l’émetteur s’approche de celle de c. C’est donc la variable temps (=distance/c) qui devient différente pour l’émetteur en mouvement et l’observateur du fait de cette invariance de c. Le temps est plus long pour l’observateur. Cet effet est évidemment indépendant de la direction de déplacement.

    Si ce n’est point carré pour vous c’est qu’il vous manque des bases.

    Voilà comment s’exprimer simplement avec des mots et comment l’on peut changer le monde uniquement avec des pensées, j’espère que cela vous servira de leçon.

    Vous vous égarez complètement en pensant que les repères sont parallèles et qu’un changement de repère contredit les vérités observées dans un autre. Les repères sont encapsulés et ce qui est vrai dans le repère de plus haut niveau l’est dans tous les repères inférieurs. Voilà pourquoi il existe une vérité dont la dimension dépasse pour l’instant nos connaissances mais qui s’applique à tout. Voilà aussi pourquoi dieu existe peut être.

    Et pour ce qui est de la moité d’un tout, vous êtes tombé la tête la première dans mon piège, là aussi je l’aurais parié.
    La moitié d’un tout est de 3 mètres, car le tout est de s’y mettre. Alors mettez vous au boulot et écrivez nous la façon dont vous imaginez votre monde soumis au dividende universel, faîtes le vivre, lancez la simulation sur quelques années, nous serions très curieux de découvrir le résultat…

  • @einstein

    La réponse ne m’était sans doute pas adressée puisqu’il n’y a rien que je n’aie affirmé ou infirmé qui ne soit dans ma réponse précédente. Quant à la citation « articles pris au hasard » concernant des articles que j’ai moi même écrit c’est comment dirais-je… L’expression d’un autisme particulier qui consiste à prévoir une réponse à sa question sans avoir lu et compris celle de son interlocuteur ?

    Voilà qui confirme ce que nous avons tous compris ici, c’est qu’il ne s’agit nullement d’un quelconque « dialogue » qui s’établit ici, mais une volonté farouche d’imposer des vues par ailleurs valablement réfutées par l’adoption de prémisses librement choisies.

    Par ailleurs l’incomplétude n’est pas du tout comprise, le seul fait de d’affirmer « mon piège » dévoile l’usurpateur.

    « imaginer » un monde soumis au Dividende Universel ???

    Bravo pour la compréhension de la démarche scientifique ! Il est bien évident que nous avons depuis la conception même largement dépassé le stade de « l’imagination » pour ne nous concentrer dorénavant que sur les résultats expérimentaux vérifiables et vérifiés.

    Quel genre de scientifique avancerait un principe théorique dont il n’aurait pas précisé les expériences qui la confirmeraient ou l’infirmeraient, fait des prédictions qui se sont avérées justes, donné une interprétation du réalisé qui soit compatible avec ses prémisses ?

    Les expériences recensées (Namibie, Alaska, Brésil, Inde…), la thèse de Marc de Basquiat, les approches libertariennes et néo-chartalistes, la rémunération des valeurs libres, tout ceci est récensé dans la collection des perles certifiées .

    PS : je cite

    Que la masse devienne infinie à la vitesse de la lumière (je ne vous parlerai pas ici des techniques d’antigravité qui permettent d’annuler une masse), et donc qu’il faille une énergie infinie selon mon équation bien connue, énorme scoop !

    Mppfff les « techniques d’antigravités »… Le professeur Tournesol est sorti des Albums d’Hergé. Je dirais que c’est « un peu plus à l’Ouest » pour ma part.

    Quant à ma réponse elle infirme « la masse qui devient infinie » parce qu’elle démontre l’incohérence fondamentale de la notion d’objet physique défini par sa masse dans le cadre de la Relativité. Et cette réfutation ouvre la voie à la définition d’un objet physique défini par une continuité énergétique et absolument pas par sa masse.

    C’est donc encore une fois la manifestation de ton discours profondément contradictoire et incohérent sur tous les sujets, économiques ou scientifiques, que tu tentes d’aborder, puisque bien évidemment je n’affirme pas une « absence de scoop » et que j’invalide profondément la réponse « masse infinie »dont tu laisses supposer quelle serait mienne « quel scoop ! ».

    C’est vraiment n’importe quoi en terme de pseudo « dialogue »… La perte de temps sur cette zone spatio-temporelle atteint des sommets jamais enregistrés dans tout l’amas galactique local.

    Et comme tout ceci est hors sujet, petit Scarabée, si tu souhaites apprendre quelque chose et « dialoguer » sur ce sujet précis je t’invite à le faire sur le site suscité, absolument pas « pris au hasard » puisque c’est le mien. Afin de ne pas polluer celui-ci de thèmes qui ne le concernent pas directement.

  • einstein

    C’est ton site ? J’aurai dû le deviner la question posée est pratiquement incompréhensible. Par contre les réactions de tes lecteurs sont censées, elles. Tu ne cherches QUE la confrontation, c’est ça ton problème, et tu penses avoir toujours raison, avec d’incroyables pirouettes pour retomber sur tes pieds. Tu te prends pour un génie mais tu es quoi au juste ?
    Effectivement le dialogue ne peut qu’être difficile dans ces conditions.
    Je suis contradictoire et incohérent ? Tu ne parviens absolument pas à le prouver, désolé.
    Tu ne mérites pas que je te dévoile mes connaissances sur l’antigravité, malgré ta curiosité que je devine.
    C’est toi qui m’a attiré sur tes sujets (‘théorie de la relativité’ / inflation, cherchez l’erreur !), ton terrain de prédilection apparemment (si j’en crois le titre de ton site), tu as fait le malin, mais tu n’as pas réussi à répondre simplement à la question que je te posais. Moi je ne me suis pas défilé.
    Bref comme tu dis, perte de temps, même si je me suis bien amusé.
    J’ai des articles à écrire, il n y a que les échanges avec Stan qui m’ont permis d’approfondir ma réflexion sur l’inflation, je n’ai pas tout perdu…

  • einstein

    Ah, j’oubliais, à propos de mon petit raisonnement qui donne comme conclusion que le temps est plus long pour l’observateur, raisonnement que j’avais déjà en tête à l’âge de 11 ans, il est faux.
    Je suis surpris qu’un grand génie de la physique comme toi ne me l’ai pas fait remarquer.

  • mpfff… ḡ ! Incha’Allah

  • Ton article est bien écrit et relativement clair, mais il y a quelque chose que je ne pige pas encore très bien. Cela concerne la création monétaire par dividende universel ex nihilo. Où-y-a-t-il destruction monétaire ?

    Admettons que 10 personnes commencent avec 1000 crédits (C) chacun, et un DU de 5%/mois.
    La masse monétaire M au mois 0 est de 10 000 C. Le kilo de tomate à 1 C.
    Au mois 16, M passe la barre des 20 000 C. Sans dépense, chacune des 10 personnes aura plus de 2000 C. Le pouvoir d’achat aura augmenté et il y aura inflation sur les prix. Le kilo de tomate sera à 2 C.

    En soit, cela ne change pas grand chose, c’est relatif à la masse monétaire, et personne ne pourra acheter plus de tomates qu’il ne le pouvait au mois 0.

    Je me demande jusqu’où cela peut-il aller si l’augmentation ne s’arrête jamais ?
    Au mois 50, soit un peu plus de 4 ans, M est à plus de 100 000 C, le kilo de tomates vaudra 10 C ?
    Au mois 143, 12 ans, M est à plus de 10 000 000 C, le kilo de tomates à 1000 C ?
    Faudra-t-il introduire une nouvelle monnaie (D) indexée sur l’ancienne avec 1 D = 1000 C pour remettre le compteur à zéro ?

    J’ai le sentiment que mon raisonnement est complètement débile et en même temps de réécrire l’histoire (passage de l’ancien franc > franc > euro)…
    Peut-être que je devrais finir le lire la TRM aussi…

    Bon été à toi 😉

    • @Manutopik : tu as en fait bien compris le système : on a une masse monétaire en permanente croissante, mais on s’en fout vu que tout le monde touche le RDB (qui augmente également au même rythme que la masse monétaire)…

      Enfin ça c’est au niveau théorique, après en pratique tu peux toujours taxer les gens et détruire la monnaie ainsi captée !

  • danielle

    Merci de partager ces informations concernant l’inflation. Personnellement, je ne l’avais jamais vu sous cet angle. Maintenant, c’est beaucoup plus clair dans ma tête.