La planification capitaliste contre le libéralisme
Depuis quelques jours, la gauchosphère s’amuse à trouver tout plein de raisons de se moquer des libéraux, montrant ainsi une fois de plus leur incapacité à ne pas tomber dans les pièges démagogiques de leurs élus. Mais bon, plutot que trouver 10 raison de me moquer des socialistes, je vais davantage essayer de ramener un peu de raison dans cet interminable débat socialisme vs. libéralisme.
Définition du libéralisme
Tout d’abord, il faut bien comprendre que le terme capitalisme est utilisé à tord et à travers. Revenons donc aux bases de la définition :
- Le libéralisme, c’est avant tout la liberté des individus de penser, de s’exprimer et d’agir (ce qui permet aux syndicats d’exister aujourd’hui, soit dit en passant).
- En matière économique, le libéralisme se décline par la possibilité de créer son entreprise, le libre échange, le choix de son travail, de sa consommation, de gérer son épargne etc.
- Enfin, au niveau politique, cela se décline naturellement par un interventionnisme limité de l’Etat. Celui-ci étant théoriquement limité aux fonctions régaliennes de l’Etat (auxquelles on peut facilement ajouter l’éducation par exemple).
Etatisme partout, libéralisme nulle part
Une fois cette définition posée, nous pouvons essayer de comparer la théorie avec la pratique.
Sommes nous encore dans un pays libéral lorsque l’Etat abreuve sans modération de subventions plusieurs secteurs économiques tels que l’industrie, ou la presse écrite ? Est-ce vraiment libéral de vouloir envahir chaque parcelle de l’économie par des lois contraignantes ? Les oligopoles voire monopoles des principaux grands groupes ont-ils quelque chose à voir avec la concurrence pure et parfaite, condition du libéralisme ? Y-a-t-il vraiment symétrie d’information sur les marchés ?
A plusieurs égards, le pseudo libéralisme est faussé par une situation de concurrence non parfaite, un étatisme trop fort et trop centralisé, une trop faible transparence. De ce fait, là où la gauche voit du libéralisme, je ne vois que du corporatisme, de la démagogie, de la bureaucratie, de l’ingérence, et des rentes de situation.
Ouvrons donc les yeux et arrêtons l’hypocrisie : la France n’est pas libérale, et encore moins « ultra-libérale » !
le mythe du « modèle social » français
Mais ce qui est encore plus grave, c’est que le modèle français soi-disant social que l’on aime brandir avec fierté devant nos voisins européens est en fait l’un des pires qui existe. Pourquoi ? Parce qu’il est miné par le corporatisme et ses inégalités, ce qui entraine des effets tout à fait inverse de ceux escomptés. En effet, le système français se caractérise en ce qu’il ne met pas tout le monde sur le même pied d’égalité avec sa multiplicité des régimes spéciaux, de l’écart entre prestations.
Du coup, plutôt que rassembler les français, ce système les divise, crée de la jalousie, voire de l’incivisme. Pire encore, cela rend le système encore difficile à réformer car chaque modification génère son lot de perdants. Bref, pour résumer, comme le dit Julien Damon sur rue89 : notre système n’est pas prévu pour réduire les inégalités : il les augmente.
Pour ne pas me répéter davantage sur ce sujet, je vous renvoie vers mon article sur La société de Défiance.
La planification capitaliste
La vérité est donc que le système n’est ni libéral, ni même social. Nous sommes plutôt dans ce qu’on pourrait appeler un système de planification capitaliste :
- « Planification » en référence à la planification quinquennale soviétique, ou l’interventionnisme à outrance de l’Etat central.
- « Capitaliste » car cette planification ne profite à personne si ce n’est aux grandes entreprises capitalistes.
On peut discuter de la terminologie, mais j’entends par là le fait que la sphère politique et l’élite capitaliste entretiennent une relation de collusion. Typiquement, c’est ce qui se passe lorsque les politiques volent au secours des grands groupes (qui ne se priveront pas de délocaliser lorsque la pression des actionnaires se fera trop grande) : on aide les plus forts, qui deviennent plus forts encore… Et pendant ce temps, les PME peuvent toujours crever avant que l’on ne les aide… Mais peu importe tant que le politique aura sauvé la face devant les caméras.
En somme, la planification capitaliste est en fait bien pire que le libéralisme puisqu’il s’agit d’un système en apparence régulé par la force publique alors qu’il ne profite en réalité qu’à des intérêts privés.
Les voici, les véritables raisons de notre déclin : le fétichisme industriel et la social-bourgeoisie aigue. Et je ne suis pas sûr que le libéralisme y soit pour quelque chose…
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A lire ailleurs :
Le triste état du libéralisme français
Beaucoup de choses très justes! Mais…
– Le modèle social français n’est pas si mauvais Stan. Sais tu qu’en France, 10% des ménages les plus riches possèdent 38% du patrimoine, contre 45% au Royaume-Uni, 54% en Allemagne et 71% aux Etats-Unis? Le modèle sociale permet une certaine redistribution qui garantie une meilleure égalité.
– Ton éloge aveugle du libéralisme me dérange, même si la gauchosphère comme tu dis aurait tort de se moquer d’un libéralisme qui est autant de gauche que de droite: la libéralisation financière date des années 80 en France, accompagnant la transformation de l’économie française en économie de marché à ce moment là. La crise financière Asiatique, celle de Russie, celles de l’Amérique Latine, celle de 2001 et celle des subprimes ont été rendues possible par des réformes se réclamant du libéralisme! Alors il faut prendre cette notion avec précaution!
La planification capitaliste a été utilisée par la France, comme par beaucoup d’autres pays pour orienter l’économie. Tous les pays planifient, je ne vois pas de mal à ça!
Mais je suis d’accord avec toi, la crise Français est aussi à mon avis moins dûe au libéralisme qu’à des faiblesses endogènes comme le corporatisme, le refus du risque, le dogmatisme, l’ultraprogressisme (qui refuse de revenir sur des acquis sociaux même quand nous ne pouvons plus les assumer)…etc. Il est grand temps que ça change! Vive le jourdanisme et vive la France!
Les inégalités ne signifient pas grand chose sur le papier. Il faut également regarder comment sont perçues ces inégalités. j’entends par la que les inégalités peuvent êtres justes (ou perçues comme) (méritocratie) ou au contraire injustes (ou perçues comme). Peu importe l’efficacité réelle du système : si les citoyens ont l’impression d’être laisés, alors le système génère de la défiance et toute l’économie en paie le prix. Enfin, il faut également regarder ce que nous coute ce système et pour quels résultats. A ce jeu la France est loin d’être un modèle.
Comme j’essaye de le dire dans l’article : on ne peut pas avoir le libéralisme économique sans avoir le libéralisme politique. Ainsi, le libre échange sans concurrence pure et parfaite ni transparence ne peut pas fonctionner. Bon ceci dit, j’ai des doutes sur la viabilité du libre échange à l’échelle internationale. Probablement que les pays sont trop différents pour que les échanges aboutissent à une vraie spécialisation des pays.
Enfin, sur les crises financières, il ne faut pas perdre de vue que le système monétaire rend tout cela très instable (ce que j’ai oublié de dire d’ailleurs). Le fait que les banques puissent créer de la monnaie sur des remboursements futurs est tout simplement fallacieux( cf l’argent dette ). Pas la faute du libéralisme donc…
Ce qui n’est peut être pas lair dans mon article, c’est que la « planification » n’est pas une politique officielle, c’est un état de fait lié à la collusion entre les élites. Et le fait que tous les pays aient le même problème n’arrange justement rien.
Bref, pour être honnête je ne suis pas très très content de cet article qui est manifestement mal compris par mes lecteurs (j’ai eu d’autres réactions par ailleurs). Les idées sont là mais je n’ai pas trouvé la bonne forme pour les expliquer. Disons que l’essentiel qu’il faille comprendre c’est que le système n’est pas libéral, et que par conséquent, accuser le libéralisme de tous les problèmes n’est pas empiriquement juste.
Pour le reste, je repasserai à l’attaque plus tard…
Le système est dit libéral parce qu’il est plus libéral que l’autre système qui est le communisme, c’est tout! Alors non il n’est pas ultralibéral, c’est sûr.
Sur la crise financière, je me permet de nuancer vu que je fais mon mémoire dessus. Non on ne peut pas tout mettre sur le dos des désordres monétaires pour expliquer la crise financière: la principale cause de la crise (et pas l’élément déclencheur), c’est la répartition de la valeur ajoutée qui est de moins en moins favorable au travail (ce qui ensuite entraine une augmentation de l’endettement je te l’accorde. Mais la raison pour laquelle l’endettement a pris une telle ampleur depuis les années 80, c’est le partage de la VA). Et ça, c’est le libéralisme mondial, la concurrence entre les pays qui provoque un moins disant social et salarial qui le cause, i am désolé!
Donc le libéralisme humaniste l’homme est bon tralilalou les fleurs sont belles et les oiseaux chantent, c’est vite dit. Le libéralisme comme dis l’article que tu as posté, n’accepte comme inégalité que celles qui viennent de l’utilisation plus ou moins intensive par l’individu de sa raison ou de sa force de travail. Mais ça c’est nier que nous ne sommes pas tous égaux: des sociologues comme Bourdieu l’ont prouvé: le libéralisme accroît donc les inégalités qui doivent être corrigées. On a donc mis en place des institutions qui ne sont pas libérales et qui servent à corriger les défauts du libéralisme.
C’est évidemment là ou ton revenu de base/DU sert à maintenir un libéralisme, donc ta pensée est très cohérente (je reste évidemment sceptique sur les effet du DU qui sont difficiles à prévoir!).
D’autres part je suis d’accord avec toi sur le fait qu’on a tendance à trop réglementer, par exemple les taxi parisien dont on limite trop le nombre ce qui provoque des prix trop élevés et un manque de taxis, ou pour la presse qu’on maintient en vie par perfusion, ou encore le vote de loi comme Hadopi qui protègent des modèles économiques non viables. Ce sont des défaut de l’Etatisme. Mais je les préfère de loin à ceux de l’Ultralibéralisme qui on le voit pousse aussi à une marchandisation de la vie de plus en plus poussée (voir le célèbre arrêt du lancer de nain qui pose de bonnes questions!).
J’espère avoir bien compris ton article…!
Tu le comprends de mieux en mieux, oui… Mais je reste toujours perplexe sur certaines de tes conclusions qui arrivent un peu comme un cheveu dans la soupe !
Précision : je ne pense pas être « ultralibéral » puisque ce terme ne veut rien dire. C’est une invention des gauchos pour dénoncer tout ce qui vient de droite. Et j’ai d’ailleurs plutot l’impression qu’on est ici plus proche du communisme que du libéralisme…
Je ne te rejoins pas sur la crise car pour moi le problème n’est pas seulement la répartition de la VA mais surtout le fait que pour remplacer l’absence de croissance (sur laquelle est fondée le système) on a décidé d’endetter les gens. Or, d’où vient cet argent que l’on a donné à tout le monde ? …
Et l’absence de croissance il vient d’ou? C’est un fait stan, c’est le partage de la valeur ajoutée qui empêche les salariés de pouvoir se loger: c’est ça les subprimes! Les USA avaient de la croissance: sauf qu’elle n’était pas également répartie et ne profitait qu’au 10% les plus riches tandis que la masse s’est paupérisée en voyant fondre son salaire réel.
Mais Ultralibéral n’est pas forcément un gros mot, il ne l’est pas dans ma bouche (ou dans mes doigts en l’occurrence), cela veut dire pour moi la liberté individuelle par dessous tout, l’absence de régulation économique totale de la part de l’Etat…etc (va voir sur wiki 😉
» Les ultra-libéraux tendent à refuser presque tout rôle à l’autorité publique, non seulement dans l’économie proprement dite, mais encore dans l’éducation, la santé et même dans les infrastructures collectives, fonction de l’État que les plus réputés des libéraux classiques souhaitaient élever au niveau d’une véritable science appliquée. »
hayek est un ultralibéral pour la privatisation de la monnaie.
Enfin bref. Tout ça pour dire qu’on est dans un libéralisme même si il est très nuancé évidemment. Autre critique? 😉
Hmmm … oui et non.
Les subprimes, ça vient aussi du fait qu’on a dit aux gens que la propriété c’était génial et à la portée de tous ! Ce que les banquiers avaient tout intérêt à dire puisque c’est leur business que de vendre du crédit ! (et ce d’autant plus qu’ils peuvent créer de la monnaie sur les dettes occtroyées…)
Part ailleurs, mon coté légèrement décroissant me fait penser que l’on a justement trop cherché une croissance illégitime. On a voulu la forcer ! On ne va pas refaire l’histoire, mais si on avait directement adopté un système de revenu universel, les choses se seraient passées différemment, car avec un tel système, on a pas forcément besoin d’une croissance à 3-4% pour éviter l’effondrement du système.
ok pour ta définition, mais elle me déplait, car déjà que c’est mal vu d’être « libéral », alors si je suis « ultra-libéral » maintenant, je vais perdre plein d’amis moi 😀
Déjà que tu en as peu! (GRATOS)
Tu fais de la micro alors que tu essayes d’analyser des phénomène de grande ampleur! Alors quand on essaye de prendre du recul, il n’y a pas de méchant, oui la conséquence, c’est qu’un a incité les gens à s’endetter pour devenir propriétaire, la cause, c’est le fait qu’ils n’ont pas assez de tunes pour se payer une baraque!
Si tu aimes le coté décroissant, tu devrais adorer la crise alors! Ya un moment il faut choisir clairement, et là c’est toi qui reviens à un point sur lequel je t’avais fait un peu évoluer il me semble! J’ai pas dit qu’on avait besoin d’une croissance à 3-4% c’est toi qui désigne le manque de croissance comme responsable de la crise! Alors si on suit ton raisonnement, vive la crise!
Bon je te charrie, de toute façon on est d’accord sur l’essentiel sur ce coup là, même si on ne s’est pas forcément bien compris à cause de l’usage de certains termes.
Un de ces jours il faudra qu’on mette en place un système d’accord provisoire: après chaque débat, on écrit ce sur quoi on s’est mis d’accord, comme ça plus question de revirement à moins qu’il ne soit sérieusement argumenté!
Ton narrateur est assez sélectif! Et bien partial. Je connais particulièrement bien le sujet, et la dérèglementation financière des 30 dernières années menée au nom du libéralisme n’est pas pour rien dans la crise, je peux te l’assurer. Ses arguments reprennent exactement celui du camp conservateur aux USA: La loi dont il parle date de 1977, donc mon gars, c’est pas nouveau, même si elles ont contribué à faire empirer la bulle.
Bizarre il ne parle pas du Glass Steagle Act abrogé au nom du libéralisme et du Shadow Banking system, hors de toute régulation… Sur ce sujet là je vais être assez difficile à convaincre!
Là ou le mec a raison, c’est que la politique monétaire aussi a ses responsabilité. Je partage les opinions du type là dessus, sur la politique monétaire de greenspan dans les années 90-2000 et sur le relèvement trop brutal des taux. Je t’enverrai ma maquette quand je l’aurai terminée, promis 😉
« on ne peut pas reprocher au marché de ne pas s’autoréguler »… Mon Dieu comment peut on dire ça quand on connaît les mécanisme de cette crise et de celle de la grande dépression?!
je te donne un exemple très simple: la loi de l’offre et de la demande, si cher à Adam Smith, père du libéralisme ne fonctionne pas sur les marchés financiers: quand le prix d’un actif augmente, la demande augmente (phénomène de bulle spéculative), alors qu’elle devrait baisser. Ca c’est de l’autorégulation!
Alors évidemment les direction prise par les gouvernements sont très mauvaises! Mais on a beaucoup libéralisé dans les 30 dernières années, et tiens tiens on se tape crise sur crise. Alors le libéralisme financier est difficilement défendable, à part pour les golden boys de wall street.
Excellent article !
Tu cites la vidéo argent dette plus haut, sache que cette vidéo est remplie de beaucoup de mensonges (direct ou par omissions) Même si une part reste vrai. Il vaut mieux donc faire attention.
clement >> On ne peut pas nier que la dérèglementation a favorisé les crises. Mais on ne peut pas blâmer le libéralisme.
D’abord parce que ce n’est pas juste dans le fond, le libéralisme n’est pas un vecteur (de croissance ou de connerie), c’est une base (de droits). Le libéralisme à permis à ces gens de causer des crises oui, mais il ne les as ni incité ni aidé.
Ensuite, parce qu’on sait bien, peut être que la vidéo sur l’interventionnisme le dit, que les banquiers ont dès 1930 commencé à venir titiller le gouvernement fédéral des USA pour obtenir des passes droits, on en revient à l’article de Stan. C’est parce que le gouvernement était derrière ces banques ou ces entreprises, pour les aider à grandir, pour prendre toute la responsabilité de leurs échecs que ces crises, AMHA sont arrivées.
Comme on dit, nos gouvernants privatisent les profits et nationalisent les pertes.
Il y a en ça quelque chose de malsain. On pourrait croire que je suis juste là pour casser du service publique et insulter des syndicalistes de la CGT, pas du tout.
Je crois fondamentalement qu’un état peut exister (et des amis libéraux plus « arnaco-capitalistes me le reprochent ^^), mais il ne doit jamais, au grand jamais, intervenir pour arbitrer ce qui ne doit pas l’être.
Il est là pour faire respecter la justice, les droits naturels inscrits dans la constitution de 1789.
Il n’est pas là pour venir graisser la patte de Dassault ou Alstom, et il n’est pas là pour décider de ce qui est juste ou injuste, beau ou pas beau, choquant ou pas choquant.
D’ailleurs j’ai un contre exemple à ceux qui pensent que le libéralisme est la cause de tout. En Suisse, et il semble que tu connaisse mieux le système bancaire que moi, on est plutôt soft niveau réglementation bancaire. Pendant la crise, la plupart des banques Suisses avaient investis dans les produits américains. Mais au final, aucune n’a fait faillite (je te l’accorde c’est pas passé loin pour certaines). Pire encore, certaines ont remboursés les clients qui avaient choisit de placer leur argent sur les produits Américains.
Je voulais aussi répondre à un autre passage :
« je te donne un exemple très simple: la loi de l’offre et de la demande, si cher à Adam Smith, père du libéralisme ne fonctionne pas sur les marchés financiers: quand le prix d’un actif augmente, la demande augmente (phénomène de bulle spéculative), alors qu’elle devrait baisser. Ca c’est de l’autorégulation! »
Les marchés financiers sont-ils vraiment libre ? Il y a toute une réglementation sur ce qu’il faut ou ne pas faire sur les marchés financiers, notamment les délits d’initiés sont interdits.
Ca peut être un premier facteur de frein à l’autorégulation. Ensuite, si on met de côté les phénomène ponctuels (les fortes hausses que l’on rencontre quand ceux qui savent vendent à ceux qui viennent de l’apprendre), sur le long terme, même les marché financiers s’autorégulent, une action survalorisé (ou sous valorisé) finira toujours par rejoindre sa moyenne mobile de long terme.
On peut aussi parler des crises immobilières, marché on ne peut plus régulé et aidé par le gouvernement. Loi Robien + Scellier -> Construction de milliers d’immeubles, déduction fiscale pour tous les participants aux projets. Résultats, des immeubles largement vide car trop d’offre et pas de demande.
Plan d’urbanismes, empêchant souvent la construction de logements, souvent dans les villes, ce qui inexorablement fait monter les prix.
Sans oublier cette chère inflation, vu que nous sommes dans des système plus ou moins Keynésiens, on fonctionne à l’inflation (dont le taux est plus ou moins contrôlé et décidé par des gens de pouvoir, même si « indépendant » en Europe, ce n’est pas le cas aux USA. Notons que la ou l’inflation est contrôlable, la déflation ne l’est pas du tout, et vu la dette que la France a, je comprend que certains politiciens flippent à l’idée qu’on puisse éventuellement passer en récession puis en déflation.), parce que ça encourage l’endettement plutôt que l’épargne, tout le monde à intérêt à s’endetter, à acheter, à consommer, et donc, en face, on monte les prix. Bien sûr, comme un sous d’hier vaut plus qu’un sous de demain, on préfèrera toujours investir là ou ça rapporte plus. Et on incite donc les bulles.
En espérant avoir apporté des précisions utiles au débat. Cheers.
Le libéralisme n’incite pas à causer des crises. Soit mais pour moi, le libéralisme économique, c’est l’absence de régulation, et l’absence de régulation revient trop souvent à laisser faire la loi du plus fort.
Après, je ne vais pas venir critiquer le fond de la phrase : les Etat ne doivent jamais arbitrer ce qui ne doit pas l’être, qui est un truisme ! Par contre, qu’est ce qui ne doit pas être arbitré, c’est la question !
Sur les subventions, je ne pense pas que leur philosophie soit d’ « octroyer des privilèges ». Je pense aussi que, et c’est malheureux, le libéralisme (économique bien sûr je ne critique pas vraiment le libéralisme philosophico-humaniste !) nous met en compétition avec des pays qui donnent aussi des subventions : je pense au cas Boeing/airbus. Tous les Etats, dans un contexte d’économie mondialisée se transforment en « Etats Stratège » (selon la formule de Christian Saint Etienne) pour défendre leurs intérêts et ceux de leurs économies. Crois-tu que le succès de la Chine est dû à son libéralisme ? Crois-tu que le succès de la France dans les 30 glorieuses le soit ? Non, ces pays se sont à la base développés grâce à une planification et un dirigisme économique fort pour la chine, et par une planification et un compromis fordiste pour la France.
Sur ton exemple de la Suisse, je ne connais pas vraiment le sujet, mais j’essayerai d’aller jeter un coup d’œil !
Sur les marchés financiers, je pense que le défaut que j’ai pointé est inhérent, et a existé de tout temps : regarde la crise du bulbe en hollande en 1637. Une monstrueuse bulle spéculative s’est construite sans pour autant qu’une réglementation l’y incite ! Le système s’autorégule sur le long terme ? Je ne suis pas d’accord, c’est pour ça que dans les années 30, on a eu besoin d’une deuxième guerre mondiale pour éponger tout ça, pour relancer l’économie. Et même si on pouvait dire qu’il s’autorégulait sur le long terme, te rends tu compte des effets sociaux en attendant que le marché ne veuille bien se corriger lui-même ? Je ne mettrais pas Keynes à la poubelle trop tôt si j’étais toi !
Oui sur l’immobilier je suis d’accord, on voit l’effet qu’une politique incitative du crédit et de l’immobilier a pu avoir en Espagne. Et dire qu’en 2007, Ségogo nous disait qu’il fallait prendre plus exemple sur eux !
En tout cas merci pour ton commentaire, et de toute façon on est du même avis sur le fait qu’il faut essayer de donner le plus de libertés économiques possibles (concept de capabilité d’Amartya Sen). Le tout est de ne pas considérer qu’on est isolé économiquement, mais que le libéralisme a fait du monde un champ de bataille ou les Etats doivent intervenir pour sécuriser leurs approvisionnements en matières premières, ou ils doivent subventionner les secteurs les plus faibles de leur économie sous peine de voir s’effondrer leur indépendance alimentaire et industrielle, ou ils doivent manipuler leur monnaie pour garder leur compétitivité…etc ! Alors dans ce beau merdier, ou placer le curseur entre libéralisme et défense raisonnable de l’intérêt national ?!
« Le système s’autorégule sur le long terme ? Je ne suis pas d’accord, c’est pour ça que dans les années 30, on a eu besoin d’une deuxième guerre mondiale pour éponger tout ça, pour relancer l’économie. Et même si on pouvait dire qu’il s’autorégulait sur le long terme, te rends tu compte des effets sociaux en attendant que le marché ne veuille bien se corriger lui-même ? Je ne mettrais pas Keynes à la poubelle trop tôt si j’étais toi ! »
>> Je le met volontiers à la poubelle, pousser à la consommation sans tenir compte de tous les facteurs du marché, et surtout, pour rembourser les dettes des états, je trouve ça vraiment malhonnête.
Pour le reste, la guerre mondiale a surtout relancé la planche à billet, hyper inflation et compagnie en ont résulté, il à même fallu « changer » de monnaie, les 1 francs d’autrefois sont devenus 0,01 francs nouveau.
Rien ne dit que sans guerre tout ne se serait pas mieux passé.
Je reste quand même assez persuadé que le problème monétaire d’une part (création de monnaie scripturale avec des leviers beaucoup trop gros) et du problème de l’interventionnisme (sponsoriser les entreprises de R&D et compagnie, éponger les dettes des banques etc…) sont largement pas étrangers à la crise, et le libéralisme économique à bon dos sur le coup.
– Tu mets la consommation à la poubelle? Comme beaucoup de gens, tu as une très mauvaise image de l’économie que tu vois comme un moyen de gaver les gens de produits inutiles! Sache que les théories keynésiennes ont permis de déclencher une période de croissance et de développement sans précédent, permettant de faire progresser le niveau de vie de la population, de réduire les inégalités sociales, mais surtout d’améliorer considérablement l’éducation, la santé, l’espérance de vie, de faire baisser la misère, la mortalité infantile, d’augmenter l’accès à la culture, de travailler moins…etc.
– qu’y a t-il de mal à ce que l’Etat s’endette pour des dépenses d’investissement? Là ou je suis d’accord avec toi c’est que depuis 30 ans, il s’endette pour des dépenses courantes.
– J’ai pas dit que la guerre mondiale avait résolu la crise, tu m’as mal compris, j’ai dit que la crise occasionnée par le crash de wall street du jeudi 24 octobre 1929 très exactement avait eu une incidence directe sur le déclenchement de la deuxième guerre mondiale. D’ailleurs on le voit en ce moment: avec les difficultés économiques que connait l’Europe, (sachant que l’économie va rester en stagnation un petit moment), les extrêmes sont en train de monter partout, la belgique est au bord de la fracture, les suisses ne veulent plus de minaret, l’Allemagne avoue que son modèle multi culturel est en train de foirer, la population française perd complètement confiance dans ses dirigeants et refuse une réforme qui parassait indispensable avant…etc.
– Je suis d’accord avec toi, je l’ai dit, la politique monétaire a eu un impact très important et certaines politiques ont favorisé l’orientation des dépenses vers l’immobilier à outrance. Mais de mon coté, je continue de penser que le marché est loin d’être efficient et de moins en moins de gens y croient, en tout cas, le croient capable de réguler une économie. ne serait-ce qu’à cause du dilemne du prisonnier, du problème des externalités, de la spéculation, de la puissance de certaines corporations…
Un marché parfait suppose la concurrence pure et parfaite et on ne cesse d’en démonter les hypothèses:
– Homogénéité des produits: le marketing ne cesse de démontrer le contraire
– Atomocité des acteurs==>too big to fail
– Mobilité des facteurs: un marché mondial supposerait une mobilité mondiale…qui n’existe pas
– LE: Le libre échange n’est pas totalement respecté, ne serait-ce qu’à cause de la guerre des monnaie, du protectionnisme…etc
– Transparence de l’information: Là on nage en plein délire.
Bref on pourrait continuer longtemps!
L’apogée du marché s’est essouflée avec la crise des années 2000, et s’est terminée avec la crise de 2008, mais bon, comme personne n’a vraiment envie de changer, vu que le libéralisme profite aux puissants…
Ah mais je dis pas, dans l’état actuel des choses, le marché ne peut pas s’autoréguler. On en est encore à se battre sur les fiscalités différentes en UE, c’est dire si on est pas arrivés.
« – Tu mets la consommation à la poubelle? Comme beaucoup de gens, tu as une très mauvaise image de l’économie que tu vois comme un moyen de gaver les gens de produits inutiles! Sache que les théories keynésiennes ont permis de déclencher une période de croissance et de développement sans précédent, permettant de faire progresser le niveau de vie de la population, de réduire les inégalités sociales, mais surtout d’améliorer considérablement l’éducation, la santé, l’espérance de vie, de faire baisser la misère, la mortalité infantile, d’augmenter l’accès à la culture, de travailler moins…etc.
– qu’y a t-il de mal à ce que l’Etat s’endette pour des dépenses d’investissement? Là ou je suis d’accord avec toi c’est que depuis 30 ans, il s’endette pour des dépenses courantes. »
>>> Premier paragraphe, non pas du tout, je blâme en grande partie le fait de maintenir l’inflation pour pousser à la consommation et au crédit. Et en plus, je considère l’inflation comme un impôt indirecte quand elle est maintenue sur le long terme.
Aujourd’hui on a basé tout le système sur ça, on ne peut pas se permettre d’alterner entre phase de déflation et phases d’inflation. On est obligés de vivre avec. Ca cause encore plus de problèmes quand on sait que les prix montent toujours plus vite que les salaires.
Deuxième paragraphe, l’autre penchant de Keynes. C’est une question difficile. L’idée de base peut amener à de mauvaises choses, et à de bonnes. Si on était stricte, on dirait que l’état ne peut pas se mêler de l’investissement, car il est susceptible de donner à ceux qui ne méritent pas et maintenir en vie ceux qui doivent mourir (ce qui empêche le marché de se réguler, la faillite faisant partie du modèle).
En étant un peu moins stricte et plus dans une optique de nations en concurrence, on peut imaginer un support de l’état pour l’investissement. Je serais quand même partisan de revoir la façon de faire les choses, parce que le copinage est assez poussé en France.
Personnellement (pour peu que mon avis d’anonyme soit pertinent ^^) je suis l’investissement dans l’éducation et les travaux de recherche universitaire. Je suis pour l’investissement dans le réseau routier, électrique, féroviaire etc… Je suis pour l’investissement dans le spatial.
Pour le reste, bah c’est ptet dommage pour Airbus par exemple, mais en attendant, ça me fait tiquer de voir l’argent qu’ils ponctionnent, et de voir que ceux qui profitent, c’est les gens directement liés à Airbus, pas ceux qui ont du donner à Airbus par leurs impôts pour sauver une entreprise qui a eu les yeux plus gros que le ventre.
@Clément & Anonyme : merci pour vos échanges et apports en terme de critique et exemples à cet article 🙂
Je voudrais tout d’abord préciser mon point de vue sur la décroissance à Clément : je ne suis pas un convaincu de la décroissance, même si le sujet m’intéresse car je pense que les décroissants ont compris une bonne partie de ce qui foire dans le système. Je ne suis donc pas partisan de la décroissance (ne serait-ce parce que qu’ils se trompent en estimant que les ressources sont « finies » alors que l’on rentre dans l’ère de l’immatériel = ressources infinies), en revanche, je crois qu’un système fondé sur la recherche de croissance à tout prix n’est pas soutenable à long terme. A l’évidence, le système d’économie d’endettement s’est bien planté là dessus, et on risque fortement de devoir affronter la décroissance involontaire dans les prochaines années. Mais c’est peut être une opportunité dans le sens où cela va nous obliger à repenser le truc… J’espère que c’est un peu plus clair comme ça.
Pour le reste, je crois que l’on est tous les 3 d’accord sur le fait que les conditions du bon fonctionnement du marché ne sont pas réunies (Clément le résume très bien dans son dernier comment). Mais est-ce là un simple constat à l’instant T ou bien une fatalité ? Clément semble adopter la seconde option (c’est à dire un constat d’échec donc oublions), alors que les libéraux comme moi veulent au contraire changer le cadre dans lequel nous évoluons avec ce système pseudo libéral afin de permettre au marché d’être plus efficient.
Les marges de manoeuvre ne sont pas si nulles que cela ! Le revenu universel, la dématérialisation de l’économie, la transparence, le P2P ne sont-elles pas des pistes d’améliorations libérales intéressantes ?
N’y a-t-il pas un peu de place pour un libéralisme 2.0 ? Que vous évoquerait ce terme ? (mis à part un peu de bullshit buzzo-blogo-marketing ? 🙂 )
C’est bien joli, mais sa apporte quoi ce coup de gueule ? Vous dénigrez la démagogie mais c’est exactement ce que vous faîtes !
Pourrais tu expliciter Alex?!
La démagogie (du grec demos « le peuple » et ago : « conduire ») est une notion politique et rhétorique désignant l’état politique dans lequel les dirigeants mènent le peuple en s’attirant ses faveurs, notamment en utilisant un discours flatteur
@Alec : Ce coup de gueule vise à dénoncer quelques idées reçues sur notre système soit-disant trop libéral.
Ne voyez pas cet article comme un produit fini. Ce blog est avant tout un outil de réflexion qui je l’espère m’amènera à formuler des propositions plus concrètes. Vous ne voyez qu’ici un jalon d’un travail en cours… « work in progress » disent les anglo-saxons…
Si je fais vraiment de la « démagogie », dites moi où exactement et veuillez argumenter, merci…
Le libéralisme 2.0? ça m’évoque un libéralisme qu’on essayerait de rendre plus sexy en lui collant un malheureux « 2.0 » issu de la culture geek!
Le libéralisme sera déjà un peu plus à notre portée quand on aura un gouvernement mondial qui s’assurera que les droits de chacun sont respectés. Et ça s’est pas pour demain! Avant ça le libéralisme économique, c’est difficile à concevoir! Et certains paramètres du libéralisme ultime et de la concurrence pure et parfaite ne sont pas à portée de main: il faudrait qu’on ait la même monnaie mondiale, qu’on parle tous la même langue pour que les facteurs de production soient mobiles, qu’on ait la même culture…etc.
http://www.slate.fr/story/29409/economie-cinq-idees-zombies
Slate est de mon coté!
Bonjour
Vous vous revendiquez d’un VRAI libéralisme.
Pour gagnez du temps, plutôt que de critiquer de l’intérieur vos analyses, je vous propose de réagir à DEUX propositions.
1° Donner 1000 euros par mois à TOUS les Terriens (de plus de 14 ans et 500 pour les moins de 14 ans). 1000 euros pour la CONSOMMATION
… en rendant le TRAVAIL LIBRE.
2° Donner 300 euros par mois à TOUS les Terriens (en commençant par UN euro par jour à 7 ans quand l’enfant a appris à lire)
… pour INVESTIR (l’ » INVESTISSEMENT DÉMOCRATIQUE »)
Un investissement SANS DIVIDENDE, SANS PROFIT, SANS RETOUR MATÉRIEL (abus de biens sociaux)
– capital fixe
– capital circulant (vous pouvez vous « abonner » pour financer le courant électrique nécessaire à produire dans une usine de tracteurs)
Ceux qui veulent créer des entreprises posent leurs projets sur Internet et les financent ceux qui veulent.
La totalité du chiffre d’affaire sera reversé dans le POT COMMUN
Qu’en pensez-vous ?
Je précise deux ou trois points supplémentaires
Un tel projet implique l’ABOLITION du crédit (crédit à la consommation et à l’investissement)
DONC la fermeture des Bourses et des Banques.
(Les faux libéraux que vous – Stan – dénoncez – ne sont que des PRO-capitalisme. Le vrai libéralisme ne pourra être que POST capitaliste)
Ce projet implique la GRATUITÉ de l’IMMATÉRIEL. (Pas de structures de RACKETS telle la SACEM)
Et le CIMENT qui fera fonctionner l’ensemble, c’est le fait que la RÉPUTATION deviendra la VALEUR NUMÉRO du 21° siècle.
Les enfants apprendront à FAIRE DES PROJETS, à FINANCER les projets des autres et à SE CONSTRUIRE UNE RÉPUTATION…
C’est la RÉPUTATION qui permettra à ceux qui le souhaitent d’OBTENIR les financements de projets de plus en plus coûteux.
Je veux une société ÉGALITARISTE sans BOURRICOTS motivés par une PATHOLOGIE CONSUMÉRISTE… dans laquelle il y aura
des Bill Gates
des Google
des Walt Disney
et même
des Louis Renault dictateurs d’entreprise….. s’ils trouvent des gens pour travailler « pour » eux.
Pathologie consumériste, principale folie.
Naturellement ce projet nécessitera 3 révolutions
1° contre les actionnaires
2° contre les bourricots diplômés qui exigent une hiérarchie des salaires
3° contre les racketteurs corrompus (cette couche réactionnaire de la STRATE des INNOVANTS), cette bourgeOISIE de l’INNOVation, cette INNOV-OISIE qui pousse les capitalistes à fabriquer des LOIS FASCISTES liberticides comme HADOPI.
Je suis libéral égalitariste
http://www.google.fr/search?hl=fr&source=hp&q=%22lib%C3%A9ral+%C3%A9galitariste%22&btnG=Recherche+Google&aq=f&aqi=g10&aql=&oq=&gs_rfai=
et … je soupçonne que vous pourriez l’être aussi, …. ou le devenir.
J’ai republié mes trois commentaires sur mon blog Revolisation Actu avec quelques extraits de votre texte
vendredi 19 novembre 2010
Quelques questions à Stanislas Jourdan qui se revendique d’un vrai libéralisme.
Mon cher Yannick,
merci pour tes commentaires engagés.
Cependant je doute que je puisse (je ne m’engage pas pour Stan, ce garçon étant surprenant 😉 adhérer à tes opinions!
Libéral égalitariste? N’est-ce pas un peu contradictoire? Je pense que Stanislas est libéral mais pas égalitariste: cela veut dire qu’il souhaite vivre dans une société qui peut tolérer certaines inégalités si tous les individus ont leur chance, et c’est à mon avis en cela que le dividende universel/revenu de base est utile.
Avant de penser à créer le paradis sur terre, ce qui ne sera jamais possible, essayons d’abord de penser à des idées concrètes, applicables! La réflexion de Stanislas se dirige à mon avis dans cette direction, la preuve, le SPD allemand vient d’inscrire dans son programme un revenu de base!
– Sauf ton respect ta première proposition montre à quel point tu es à coté de la plaque: Comment peux tu proposer de donner 1000 euros alors que ce montant n’a rien à voir d’un bout à l’autre du globe! A madagascar, avec ça tu vis comme un Pacha, alors qu’à Paris, tu vis… dans la rue.
– Donner 1000 euros comme ça? Ca viendrait d’ou? Tu sembles oublier que la moitié de la population mondiale ne doit pas vivre avec plus de 3 ou 4 dollars par jours…!
– Même si c’était possible, elle ne serait pas souhaitable: on voit bien que l’aide internationale n’améliore pas forcément le sort des pays pauvre, car elle peut provoquer de l’inflation: alors 1000 euros par personne? Ca ne fera qu’augmenter le prix de la baguette kenyane de 1 ct d’euros à 500€ pièce!
– Pour la deuxième proposition, oui pourquoi ne pas favoriser l’investissement, mais l’investissement, c’est quoi? L’investissement c’est le renoncement à consommer: c’est un placement incertain dont la rémunération compense le risque pris: si tu n’es pas sûr à 100% de revoir ton argent (et un investissement n’est jamais sûr à 100%, même dans les bons du trésor américain), sans qu’on ne te rémunère pour ton risque…alors laisse moi te dire, que moi, je garde le fric!
– Je conçois ta rancoeur face à la SACEM par exemple. Mais je suis quelque peu sceptique face à ta diatribe sur les « bourricots diplomés » (sans doute parce que j’en fait partie, et qu’avec moi une part de plus en plus importante des français et des « terriens »). Tu semble oublier que ce sont les plus diplomés qui créent le plus de richesses…
– Sur les banques et le crédit c’est discutable, seulement, prôner l’abandon du capitalisme appelle à un peu plus qu’à un remplacement par des jeux de mots douteux mis en majuscule pour être sur que le destinataire les voie bien. Ton emploi du mot « fascisme » qui est évidemment incorrect m’incite à penser qu’on ne peut être crédible quand on parle de changement radical sans être modéré dans son langage.
Bonjour Clément.
Nous pourrons avoir un dialogue CONSTRUCTIF si nos propos constructifs peuvent être soulignés pour le lecteur par des caractères gras.
Je n’ai de rancoeur pour personne.
Ni pour la SACEM, ni pour qui que ce soit.
Juste de la colère, une saine colère contre un organisme que nos descendants compareront aux vendeurs de sel racketteur de la Ferme Générale du 18° siècle.
Pour être encore plus clair, je n’y ai jamais inscrit aucune des environ 200 chansons que j’ai du écrire depuis 1969…
Quant au principal RACKETTEUR SACEM de la ville où je me trouve…. il est un des plus charmant client de restaurants que j’ai rencontré pendant mes plus de 17 ans de manche… j’avais non seulement droit à un billet de 50 balles… mais en plus .. il faisait les choeurs sur les chansons de Crosby Stills Nash and Young dont il était lui-même fan et avait appartenu à un groupe qui jouait leurs morceaux.
Les « bourricots » sont ceux qui ont besoin d’une CAROTTE pour avancer.
Si demain – et bien entendu à l’encontre de vos voeux les plus chers…. – le salaire est mondial, unique et limité DEFINITIVEMENT à 1000 euros… par mois…
…. qu’allez-vous faire ?
Je suis quasiment convaincu que votre activité sociale correspondra aux critères qui ont été les vôtres au moment de …. me répondre !!!
Personne ne va vous payer …. pour m’avoir répondu…
Et …. pourtant…
… vous l’avez fait…
Depuis 1991, la société – à part le maigre produit de ma « manche » – ne m’a jamais payé quoi que ce soit……
Et pourtant, j’ai poursuivi mes recherches
-pédagogiques
– en maths en finissant par revendiquer l’héritage de Pythagore (Puthagoras)
– en physique…. en finissant par revendiquer l’EXCLUSIVITE de l’héritage de Isaac Newton… en écrivant un texte comportant la véritable équation de la gravitation hélio-planétaire
– en philosophie, en sciences humaines, en économie (l’erreur économique historique de Marx), en sociologie et donc en histoire… (je résume)
… tout cela ne m’a RIEN rapporté sur la plan d’une MODIFICATION de ma consommation personnelle…
… et pourtant, je travaille..
j’ai environ 80 lecteurs sur un blog, 60 sur un autre (ancien) 80 lecteurs sur un youtube de chansons, 40 sur un autre, 40 sur un site de vidéos scientifiques (materialisteYT)
On dira 300 lecteurs par jour directement. (qui sont venus volontairement)
Un total de près de 10 000 lecteurs par mois.
Sans compter tous les lecteurs de RUE89 et autres commentaires….
J’ai plus de lecteurs que ce que Marx avait de son vivant (à l’exception de quelques périodes particulières – comme pendant la Guerre de Sécession par exemple)
Mais je suis – et ai toujours été – un MUTANT SOCIAL : je n’attends AUCUN retour personnel sur mon travail.
j’avais passé 7000 sur le prototype d’un langage informatique (jeu vidéo) à vocation pédagogique…. primé en 1987 par 1° l’industrie en février 2° l’Education Nationale agréé en octobre…
Les enfants de CP pourrait apprendre à lire avec des jeux vidéos et comprendre les logarithmes avec la couleur ROUGE du kangourou RANG qui tenait 9 petits cubes (log de 9 en base TROIS égale la forme carré, la forme numéro deux….)
Ce qui me NAVRE, ce ne sont pas les VACANCES que j’aurais pu me payer ….. avec les droits d’auteur …. ou les dividendes … si la CAMIF n’avait pas accepté de se laisser passivement escroquer par Thomson (« Pompe à fric » dit mon principal témoin …. le président du Conseil de Surveillance d’une entreprise …. en liquidation judiciaire….)
… ce ne sont pas les DEPENSES de malade atteint de PATHOLOGIE CONSUMERISTE… ce qui me NAVRE… c’est le fait que nous sommes 23 ans plus tard et que les ENFANTS ONT LA HAINE DE L’ECOLE…
Ils somatisent pour ne pas s’en rendre compte…
Les peercings et autres destructions de soi-même sont les reflets de ces enfants cassés qui joueraient à APPRENDRE la totalité du programme actuel (plus ….. on va dire 30 % de ce qu’apprennent leurs ainés de 4 ans de plus…. les dérivées …. en CE2 etc…)
… ce qui me navre c’est le fait que nous devrions DEJA avoir commencé à « FABRIQUER » 100% d’enfants INNOVANTS, d’ENFANTS INVESTISSEURS…. d’ENFANTS CREATEURS DE PROJETS…. CREATEURS D’ENTREPRISES…
Mais PAS des entreprises de BOURRICOTS … des entreprises où le bénéfice est le PLAISIR de la REALISATION… le plaisir d’être utile…
Relire les Manuscrits de 1844 de Karl Marx sur le sentiment de sa propre existence dans le reflet qu’est l’OEUVRE CREE…
Avoir programmé (7000 heures sur un projet 6502 6809 plus en basic sur d’autres) et écrire des chansons me donne cette double casquette. Ajoutons les découvertes et j’ai les trois caractéritiques des trois couches de la strate des innovants
– INNOVANT en découvertes
– INNOVANT en inventions
– INNNOVANT en créations artistiques…
Les humains de l’avenir AURONT LES TROIS CARACTERISTIQUES…
Je vis au milieu de barbares (dont certains frappent même les enfants….. en restant impunis et protégés) qui n’ont pas encore compris que nous avons les outils technologiques pour faire le paradis sur Terre….
J’ai le sentiment du livre de Strougatski – explorateur historien dans un Moyen Age du futur dans le roman « Il est difficile d’être un Dieu » dont je ne peux pas expliciter le titre sans gâcher le plus beau chapitre du roman…. mais qui peut s’entrevoir…
Ceux qui ont lu la nouvelle « Les pouvoirs de Xanadu » de TH. Sturgeon peuvent comprendre pourquoi je prétends savoir depuis quinze ans VERS OU ON VA ….
Il suffit de la lire…
Mon projet libéral égalitariste se réalisera : il n’existe aucun autre projet possible.
Il semble que vous n’ayons pas compris son coeur
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– Pour la deuxième proposition, oui pourquoi ne pas favoriser l’investissement, mais l’investissement, c’est quoi? L’investissement c’est le renoncement à consommer: c’est un placement incertain dont la rémunération compense le risque pris: si tu n’es pas sûr à 100% de revoir ton argent (et un investissement n’est jamais sûr à 100%, même dans les bons du trésor américain), sans qu’on ne te rémunère pour ton risque…alors laisse moi te dire, que moi, je garde le fric!
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Ca ne marche pas comme ça : la société vous VERSE 300 EUROS PAR MOIS…
et vous dit : « placez-les »
investissez dans un projet…
VOUS N’AUREZ RIEN EN RETOUR….
Tant pis pour le chômeur alcoolisé détruit par 20 ans de galère qui restera avec ses 1000 euros par mois sans allumer son ordinateur…..
Ou plutôt ce ne sera pas possible ….. quelqu’un viendra lui dire … investit ici …. ou …là….
La société deviendra un GIGANTESQUE CLUB d’investisseur….
Il me revient en mémoire un aspect IMPORTANT que j’avais oublié de préciser : LES POLITIQUES n’ont PLUS LA CLE DU COFFRE….
Seuls les citoyens SONT INVESTISSEURS….
Il se fait tard… mon spot wifi gratuite va bientôt fermer….
Bonsoir à vous…
Je répondrai aux autres arguments…
(pas au PIB « ajusté » PPA de la Banque Mondial : c’est une stupide argument de touristes bornés qui oublient que si les PLANTEURS des champs d’huile de palme qui gagnent actuellement 50 euros par mois par Vincent Bolloré et son esclavagiste SOCAPALM …. se mettent à gagner – loi SMIC française – …. les épiciers dans les magasins de Kienké vont – eux aussi – estimer que leur travail vaut 1000 euros par mois aussi ….. et de proche en proche ….. tous les gens autour effectueront une PÉRÉQUATION….
L’argument ne tient que pour le visiteur du Club Méditerranée….)
Meilleures salutations libérales égalitaristes
Yanick Toutain
J’espère que vous prendrez davantage de précautions neuroniques pour nos débats futurs…
merci néanmoins de votre (bénévole) contribution à la construction de NOTRE avenir….
Bonjour Yannick, bonjour Clément,
@Yannick : Beaucoup de choses intéressantes, difficile de revenir sur tout…
je pense que l’on partage un certain nombre de constats en commun, néanmoins je vous trouve parfois bien hâtif dans vos jugements.
Bon, commençons par les points d’accord :
– la surconsommation : c’est effectivement un mal de cette société qui est bien sûr outrageusement encouragée par les médias de masse et la communication
– la gratuité de l’immatériel : elle est effectivement amenée à être quasi-généralisée. Mais je dis bien quasi, car je pense que certains contenus resteront payants sur internet (exemple d’arrêt sur image, dont j’imagine difficilement un autre modèle économique). Mais je suis par exemple totalement favorable à la gratuité des transports en commun (faudra que je poste là dessus un jour…)
– Ce que vous appelez la réputation (je parlerais davantage de « l’attention » mais c’est la même idée) sera effectivement la richesse qui sera le plus rare dans l’avenir… bien plus que les richesses monétaires
– je suis comme vous favorable à un « revenu de base » (cf d’autres posts précédents) pour la plupart des raisons que vous citez (il y en a d’autres). J’envisage celui-ci à environ 700-1000 euros, à débattre !
Voilà déjà un certain nombre de points communs, mais je ne suis pas comme vous un « libéral égalitariste ».
Ce terme n’a aucun sens pour moi : on ne peut vouloir la liberté des gens et leur égalité parfaite entre eux ! Comme Clément le dit : les inégalités ne sont pas mauvaises en soi, cela dépend de leurs origines. Mon avis est que les égalités sont insupportables si :
– elles proviennent d’une inégalité des chances au départ ;
– si elles sont instituées par un état central (cf régimes spéciaux et autres privilège que notre « démocratie » a su malicieusement déployer ;
– ou encore si ces inégalités son anti-méritocratiques c’est à dire si elles sont le fruit de rentes de situations.
Le revenu de base instaure une certaine égalité de départ, mais ne doit pas empêcher les individus de s’enrichir à la
C’est tout l’objet d’un dernier post que je vous invite à lire pour y voir plus clair.
(NB : peut etre que c’est aussi votre point de vue, je suis pas sur d’avoir bien compris votre libéralisme égalitariste)
Par ailleurs, je ne crois pas que l’on puisse interdire les crédit / fermer les banques etc.
C’est la manière dont ce système fonctionne qui est foireuse et mérite d’être profondément repensée (notamment l’aspect monétaire que l’on a tendance à oublier!). Et plutot que de vouloir tout supprimer, je préfère encourager les alternatives : le crédit en P2P par exemple est une voie d’avenir qui permet aux gens d’avoir accès au crédit tout en se passant du système bancaire.
Par la force des choses, le crédit diminuera (notamment avec un revenu de base + dividende universel), les gens ont davantage se tourner les uns vers les autres pour créer des projet etc. La bulle bancaire va se dégonfler d’elle même. Le capitalisme également puisque le pouvoir du capital sera de plus en plus contre-balancé par d’autres formes de pouvoir (l’attention)…
Donc, d’une manière générale, je suis peu friand des approches de luttes frontales comme vos propos le suggèrent parfois. Je suis davantage favorable à une transition en douceur par les initiatives citoyennes. Il faudra être patients!
Merci d’avoir prolongé la réflexion en tout cas. bonne soirée.
Bonjour Stanislas
Commençons par les « points d’accord »
La « surconsommation ».
Je n’utilise jamais ce terme.
En effet, depuis plus de dix ans je raisonne avec des concepts particuliers que je ne nomme jamais dans les textes que j’écris ordinairement (ceux que j’utilise perturbent déjà suffisamment d’opposants …. pour ne pas alourdir la barque).
En l’occurrence, concernant la « consommation », celle-ci n’est pour moi que du capital circulant indispensable pour la mise en valeur du capital humain.
En effet, de la même façon qu’une entreprise a besoin de courant électrique, d’eau, de matières premières, de la même façon, un être humain, pour mettre en valeur son capital formation (capital formation répétant ou capital formation innovant) a besoin de courant électrique, d’eau, de matières premières – l’alimentation est la plus grosse part…. etc….
Un moteur ( capital machine) pour fonctionner, a besoin d’huile.
Un être humain innovant, pour fonctionner, a – lui-aussi- besoin d’huile. C’est le rôle des symphonies de Mozart, de « Yesterday » des Beatles etc…
Sans huile, le moteur surchauffe
Sans art, le moteur cérébral, lui-aussi, passe en surchauffe.
On peut généraliser (pour le capital machine comme pour le capital humain) le fait que les « biens circulant » auront une efficacité différente.
Telle alimentation, tel charbon, telle lecture, telle qualité de métal n’aura pas une efficacité identique.
J’appelais cela le PPM et le PPH. Potentiel productif machine et potentiel productif humain.
A l’époque de cette construction conceptuelle, Guerlain s’apprêtait à investir en Chine.
Et j’expliquais que le PPH des cosmétiques était largement inférieur à celui des (je prenais un exemple) outils pédagogiques.
Si un gouvernement bureaucratique chinois décide d’investir UN milliard en cosmétique ou UN milliard en outils pédagogiques, le PIB chinois pourrait croitre, l’année suivante d’une quantité égale.
Mais sentir la bonne odeur de sa collègue n’allait pas stimuler la productivité chinoise de la même façon que l’USAGE des outils pédagogiques….
En effet, l’accroissement de capital humain allait avoir un EFFET différé bien plus grand dans le cas d’un investissement dans des logiciels pédagogiques efficients.
Le PPH des logiciels étant PLUS grand que les PPH des parfums.
Ce que je reproche à l’économie planétaire, c’est principalement le fait que l’aspiration des revenus par les 3 classes exploiteuses (qui sont les classes SPOLIATRICES dans une grille POST-marxiste) , les capitalistes, les diplômés et les innovois (droits d’auteur) aboutit à une BAISSE tendancielle de la quantité de PPH de leur consommation.
Chaque EURO SUPPLÉMENTAIRE consommé n’a – en terme d’accumulation de capital humain ou de production par l’usage de ce capital – qu’une EFFICACITÉ MARGINALE de PLUS EN PLUS FAIBLE…
On peut poser le problème en raisonnant à partir du BUT FINAL (transitoire)…
Le but que je fixe c’est 6 à 7 milliards d’êtres humains INNOVANTS.
Innovants dans tous les domaines. Et donc dans les trois catégories : découvertes, inventions et créations artistiques.
LA QUESTION EST :
++++
« A quoi et à qui ATTRIBUER le volume consommable pour RÉDUIRE le délai en vue d’atteindre cet objectif ? »
++++
Augmenter de 950 euros les employés de Vincent Bolloré dans les champs d’huile de palme de Kienké au Cameroun incitera ces employés à DEPENSER 950 euros supplémentaires en sus de leurs 50 euros mensuels.
J’ose prétendre que ces 950 euros seront MIEUX employés, dans des dépenses économiquement plus utiles que si l’on accorde 950 euros de plus à un groupe de Terriens du Nord dont les salaires seraient de 5000 euros par mois.
Le pph des objets de consommation qui seront achetés au Sud sera SUPERIEUR au pph des objets (et service) achetés au Nord.
On remarquera que cette vision qui considère la consommation comme un INVESTISSEMENT en capital humain donne aussi des clés au RALENTISSEMENT de la croissance que l’on constate dans les « pays capitalistes développés »
Un exemple réel :
Quand Infogrames décide de bazarder sa division pédagogique en la « refilant » à Jacqueline Carraz pour le motif (tout à fait exact) que la solvabilité des consommateurs de cette division est devenue de plus en plus inquiétante, le PDG Bruno Bonnell a tout à fait raison – d’u point de vue micro-économque.
C’était l’époque où Monory et son directeur de cabinet Thierry Breton saccageaient allégrement tout le potentiel de l’industrie pédagogique informatique en France pour plus de 20 ans ….. (le tout dans le cadre d’une escroquerie géante commise par Thomson et Answare…. avec la complicité « passive » de la CAMIF tenue par des socialistes….
Mais, sur le plan macro-économique et surtout sur le plan de ce que je conceptualise comme la « PRODUCTIVITE HISTORIQUE » …. le résultat est un PARFAIT DESASTRE…
20 ANS DE RETARD ont été LE RESULTAT de ce DESASTRE ECONOMICO-PEDAGOGIQUE.
Si des Caesar III ou des Age of Empire 1 et 2 sont des outils ludiques contenant un fort PPH sous la forme d’un potentiel PEDAGOGIQUE important (accroissant les connaissances économiques, historiques, militaires et donc psychologiques de ceux qui les utilisent…)
Si un Railroad Tycoon 2 et 3 permettent aux usagers sagaces de comprendre ce qu’est la VENTE A DECOUVERT et à comprendre le coeur de la crise appelée « crise des subprimes » …..
…. les « je te rire dessus et pan t’es mort » (bang ! bang !) ne sont que la diffusion d’un crétinisme de masse …. et de perturbations psychologiques pour les plus fragiles…
Là… les PPH ne sont même plus faibles (comme ils sont faibles dans les Adi, Adibou et autres stupidités par-scolaires à peine moins pénibles que des profs antipédagogiques….) pour ces logiciels de gangstérisme appliqué… le PPH est NEGATIF !
Je ne jette pas la pierre à ces éditeurs…. ils sont victimes d’une société où la solvabilité de certains perturbe précisément l’ALLOCATION OPTIMALE des RESSOURCES à FORT POTENTIEL PRODUCTIF…
Bonne soirée….
juste une bêtise, a choisir, je préfère libertaire que libéral parce que justement y’a pas trop de régalien (pas trop un régal) 😉